« Faire le match parfait »
APRÈS LA DÉFAITE EN TERRES BAYONNAISES, LES CHARENTAIS N’ONT D’AUTRE CHOIX QUE DE S’IMPOSER. MAIS ILS VONT AFFRONTER DES PERPIGNANAIS HUMILIÉS À AIMÉ-GIRAL. UN GROS COMBAT EN PERSPECTIVE.
Julien Laïrle, le manager général du SAXV, veut malgré tout retenir le positif du déplacement à Bayonne.
Car il y a du positif. « Déjà, constate-t-il, il n’y avait que 17-12 à la cinquantième minute avec en outre deux pénalités manquées. Malgré nos erreurs, on n’était pas dépassé à ce moment de la partie et je pense qu’il y avait quelque chose à jouer. Mais il ne faut pas s’y tromper, Bayonne est une grosse écurie. On les a fait douter surtout en première période mais ensuite on leur laisse prendre le score et on perd pied défensivement. Et puis on a ce problème récurrent de manque de réalisme offensif. » Sauf que c’est encore du lourd qui va se présenter à Chanzy. D’autant plus que les Catalans viennent de subir un gros revers à domicile contre Mont-de-Marsan. « C’est un peu le problème, confie Julien Laïrle. On ne sait pas où l’on va dans ce championnat un peu fou. Chaque semaine, il y a des résultats inattendus un peu partout. Il faut être attentif et vigilant à chaque rencontre. Là c’est Perpignan qui est capable de marquer beaucoup de points et qui va venir nous proposer un gros défi. »
DES STATISTIQUES PROCHES
Ceci dit, quand on regarde les statistiques, il y a des similitudes entre les deux formations. Les Catalans possèdent la onzième at- taque contre la treizième pour les Charentais. Même chose pour les défenses (treizième pour le SAXV, onzième pour l’Usap). Et toujours le même constat en matière de discipline. Les Angoumoisins se sont vus infliger douze cartons jaunes et deux cartons rouges quand l’Usap récoltait dix cartons jaunes et deux cartons rouges. Aussi même si le classement plaide en faveur des joueurs des Pyrénées Orientales, l’écart n’a rien d’un abîme. « Mais, poursuit le manager charentais, l’Usap reste une grosse équipe de ce championnat. Contre une formation aussi performante, on ne peut pas se permettre de lâcher quoi que ce soit. La moindre miette laissée peut être hyper dangereuse. Aussi on doit réaliser le match parfait. Chaque joueur va devoir jouer à son niveau voire plus. » Mais à domicile les Charentais, si l’on excepte le faux pas dacquois qui a servi de leçon, se sont montrés intraitables .Tour à tour, Nevers, Biarritz, Aurillac, Massy se sont inclinés.Alors pourquoi pas Perpignan. De toute façon il le faut pour s’extirper de la zone dangereuse. Les partenaires d’Ayestaran ont relevé d’autres défis. Alors pourquoi pas celui-là ? Qu’ils se remémorent le match de l’an dernier qui s’est soldé par un match nul mais qu’ils auraient pu remporter sans qu’il n’y ait eu à crier au scandale. Portés par leur public, devant les caméras d’Eurosport, ils auront à coeur de s’imposer une nouvelle fois sur leur pelouse fétiche. Mais comme le dit leur coach à condition de réaliser « le
match parfait » .