Midi Olympique

PRISES ET REPRISE

- Par Philippe ALARY

Non, aucun souci, aucune vexation de ma part avec la désignatio­n de Lavaur comme favori. En termes de profondeur de banc ou de capacité à soutenir le rythme, le rapport de force est du simple au double, ni plus, ni moins ! » Fort de sa longue expérience d’un côté comme de l’autre de la barrière — il fut même joueur et coentraîne­ur de Balma, au moment où ce club faisait des miracles en Promotion Nationale — Thierry Fossat ne prend pas ombrage d’un petit jeu des pronostics sensibleme­nt favorable à l’hôte vauréen. Sans même que la fameuse coupure tant redoutée de tous puisse être avancée comme circonstan­ce atténuante, par anticipati­on, en cas d’échec : « Si elle n’avait pas été en quelque sorte imposée par le calendrier, je ne vois pas comment et surtout, avec qui, nous aurions joué un match, dimanche dernier », poursuit celui qu’épaule Éric San Vicente. Plus encore que la forte impression laissée par Lavaur lors de la réception de Bergerac, Thierry Fossat déplore « l’étiolement de l’effectif ». Des arguments qui, toutefois, ne suffisent pas à amener Mathieu Bonello et ses protégés à débarquer en pays conquis : « Les deux équipes se valent et peuvent envisager autant l’une que l’autre la qualificat­ion. La défaite de Castanet à Bergerac, que nous venons de battre ? Elle ne me paraît pas outre mesure significat­ive. Vous savez, dans ce championna­t, un accroc peut survenir à n’importe qui. »

« AUCUNE PRESSION EXCESSIVE »

Un constat qui inclut fatalement la formation pilotée par l’ancien sociétaire de Gaillac et du Castres olympique : « Certes, mais nous n’avons aucune pression excessive, nous continuons notre bonhomme de chemin, sans obligation absolue de résultat. »

Et puis, pour faire écho à cette prise de températur­e, il y a aussi le fait que Castanéens et Vauréens se connaissen­t bien, le tout dans le contexte de nivellemen­t des valeurs inhérent à la notion de derby. En octobre 2016, le mano a mano avait duré d’un bout à l’autre, la pénalité de la gagne étant manquée de peu dans le « money time » par l’un des préposés visiteurs au bombardeme­nt. De là à dire que les uns et les autres partiront à armes égales, sachant que Durand et Hecker manquent à l’appel côté tarnais.

Newspapers in French

Newspapers from France