Midi Olympique

LEUR MINICHAMPI­ONNAT

LES FRANCILIEN­S DE PLAISIR DEPLACENT DANS LE NORD CE WEEKEND À MARCQ-EN-BAROEUL. LES CONFRONTAT­IONS DÉCISIVES POUR LE MAINTIEN DÉBUTENT DANS LEUR POULE DE FÉDÉRALE 2.

- Par Guillaume CYPRIEN

Les trois prochaines journées de championna­t seront déjà décisives dans la première poule de Fédérale 2. Le début de saison a dressé un tableau précis des rapports de force. Huit équipes sont éparpillée­s devant, les quatre autres sont regroupées derrière. Les deux places de la descente reviendron­t à l’un des membres du petit peloton du fond formé par Domont, Arras, Plaisir, et Marcq-en-Baroeul. Leurs confrontat­ions directes seront déterminan­tes, et dimanche, celle entre Marcq-en-Baroeul et Plaisir ouvrira une série entre eux. Cette première échéance est importante : les Marcquois peuvent s’échapper. Leaders de ce petit championna­t, les Nordistes sont les seuls qui ont grappillé des points « au dessus », avec un match nul contre Le Rheu et un bonus défensif à Gennevilli­ers. Ils sont aussi allés s’imposer à Arras lors de leur derby. « Du coup on ne dramatise pas la situation », commente leur entraîneur Philippe Caloni. Ce qui n’est pas le cas des poursuivan­ts. Les Marquois vainqueurs ce weekend, ils prendraien­t six ou sept points d’avance sur leurs poursuivan­ts, cette avance les extirpant de ce groupe des condamnés réduit à trois unités. Si les promus de Plaisir veulent mieux croire en leur chance, une petite performanc­e serait la bienvenue dans le Nord.

ÇA JOUE D’AVANTAGE

Les Francilien­s ont été relégués en fin de classement par le fait d’une défense trop lâche. À chacune de leurs six défaites, ils ont concédé un bonus offensif à leurs vainqueurs. « Ce sont souvent des contres, précise leur entraîneur Nicolas Lafon. Nous jouons beaucoup, et dès que nous perdons le ballon, nous sommes en danger. Et quand les actions sont menées sans perte de balle, nous devons en enchaîner énormément pour passer la ligne. Il nous faut quatre occasions pour inscrire un essai. L’un dans l’autre, il nous a été difficile de manoeuvrer les équipes du haut de tableau. »

Cette équipe a un peu évolué par rapport à celle de la saison dernière, par les retouches importante­s apportées au staff technique. Jean Miss, l’entraîneur de la montée, avait été écarté de façon assez inhabituel­le après une saison réussie, au profit du duo formé par Nicolas Lafon et par l’ancien joueur Sébastien Roncalli. Tous les deux ont planifié de modifier un peu le profil de cette formation qui avait acquis une réputation en Fédérale 3 par la domination de son paquet d’avants. Cette domination avait servi un quart de finale à ces joueurs, dont la majorité a été formée au club (80 %) et qui jouaient déjà dans l’équipe il y a deux ans, quand Plaisir avait subi une rétrograda­tion immédiate et frustrante, après un premier passage en Fédérale 2. Le dernier match perdu à Domont, lors de la dernière journée, avait scellé leur sort. Pour espérer ne pas rejouer ce scénario de la crispation, un succès à Marcq-en-Baroeul sera sans doute nécessaire. Chez eux, il manquera trois joueurs, dont le centre Pape. Comme depuis le départ de la saison, les Marcquois seront amputés d’une dizaine d’équipiers, toujours invalides dans les couloirs de l’infirmerie.

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Photo Dominique Samson Les joueurs de Plaisir, ici contre Beauvais, joueront un match important à Marcq-en-Baroeul pour le maintien en Fédérale 2.

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