« Envie d’un nouveau challenge »
- ENTRAÎNEUR DE L’ALGÉRIE
Comment êtes-vous devenu entraîneur de l’Algérie ?
Avec Jean-Jacques Crenca, nous n’avions pas l’impression de tomber dans un traquenard. On a fait confiance à cette jeune fédération, qui n’a pas beaucoup de moyens et elle n’était pas sûre de pouvoir disputer des matchs. On leur a dit que l’on était prêt à les aider le temps que l’on pourra, tant que l’on n’a pas de club. Nous faisons ça bénévolement. Ça nous permet de nous remettre dans le bain. Donc nous aidons l’Algérie avec grand plaisir.
Et vous remportez finalement la Coupe d’Afrique C (Bronze Cup)…
Nous ne savions pas trop où on allait avec ce match en Zambie, avec peu de temps de préparation. Mais le voyage et le match se sont bien passés. L’ambiance était formidable. C’est une expérience enrichissante que l’on a envie de renouveler.
Était-ce la première fois que vous entraîniez depuis votre départ de Perpignan ?
Depuis la fin de l’aventure avec Perpignan, je suis revenu à Tyrosse où je donne un coup de main auprès des équipes de jeunes du club, mais c’était effectivement la première fois que je retrouvais un groupe senior.
Avez-vous envie d’entraîner un club professionnel ?
J’ai envie d’entraîner de nouveau une équipe senior. Si c’est dans le monde professionnel, tant mieux, mais en Fédérale 1, ça m’intéresse aussi. Je suis encore un jeune entraîneur et j’ai vécu pas mal de choses en peu de temps. Même si ça s’est mal terminé à Perpignan, j’en retire des choses positives et maintenant que j’ai pu analyser tout ce qui a pu se passer, j’ai très envie de me lancer dans un nouveau challenge.
Cette expérience avec l’Algérie a-t-elle ravivé la flamme ?
Remettre le survêtement, retrouver des séances d’entraînement et goûter de nouveau à la victoire, cela permet de retrouver de la confiance. C’est exactement comme pour un joueur qui gagne de nouveau un match.