Midi Olympique

« J’ai envie de regoûter au XV de France »

ABSENT AVEC LES BLEUS DEPUIS MARS 2016. LE RACINGMAN NE CACHAIT PAS SA JOIE D’AVOIR RETROUVÉ LE NIVEAU INTERNATIO­NAL ET D’AVOIR RAPPELÉ QUE SON PROFIL DE PLAQUEUR-GRATTEUR POUVAIT ENCORE SERVIR.

-

Quels sentiments retenez-vous de ce match ?

Nous avons la satisfacti­on d’avoir mis beaucoup d’engagement. Je regrette quelques imprécisio­ns en touche où notamment sur cette dernière mêlée où ils nous enfoncent car ils ont bien anticipé le coup pour obtenir la dernière pénalité. Ce sont ces petits détails qui ont manqué pour marquer le dernier essai victorieux. Mais je trouve que nous avons bien défendu sur notre ligne sur des moments forts de leur part et nous avons su les pousser à la faute pour revenir dans leur camp. Une vraie satisfacti­on.

On a dit que vous ne correspond­iez pas à ce que les entraîneur­s cherchaien­t mais votre profil de plaqueur-gratteur n’est pas si démodé finalement, non ?

Les entraîneur­s feront leurs choix. Je pense que pour l’Afrique du Sud, les cartes étaient déjà posées mais j’ai envie de regoûter au XV de France et je me dis que si j’ai marqué des points, c’est peut-être pour le Japon ou le Tournoi des 6 Nations...

Était-ce bizarre de préparer un match internatio­nal avec une préparatio­n aussi courte ?

Oui, c’était très court, trois jours, mais ça s’est passé dans une bonne ambiance, et surtout, il n y’avait pas de pression et on a commencé le match très décomplexé. Les joueurs n’avaient rien à perdre. En plus, moi, je suis un cas particulie­r, j’étais en vacances quand j’ai été appelé et j’ai manqué le premier entraîneme­nt. Après un début de saison exigeant, j’avais quasiment tout coupé.

On nous serine qu’il faut se préparer toujours plus et puis, vous frôlez la victoire avec un stage très court…

Oui, mais sur un match, il n’y a pas de vérité, en plus, nous avions décidé de ne faire que des choses simples, sur les touches, les mêlées, les sorties de camp et les attaques. Nous en sommes restés à ce que nous faisions lors des mises en place. Il ne fallait surtout pas se lancer dans des combinaiso­ns compliquée­s qui auraient pu nous faire douter. Finalement, je me dis que le rugby c’est simple quand on met les bonnes bases. Propos receuillis par J. P.

Newspapers in French

Newspapers from France