Midi Olympique

UN AN APRÈS ...

LES TRANSALPIN­S AIMERAIENT BIEN REFAIRE CE QU’ILS ONT FAIT À FLORENCE EN 2016, POUR PROUVER QUE CE N’ÉTAIT PAS UN MIRACLE.

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Cette fois, ce sera à Padoue. L’an passé, c’était à Florence. Ce 19 novembre 2016, l’Italie avait battu l’Afrique du Sud 20-18, première victoire des Transalpin­s, non seulement contre les Springboks, mais contre une des quatre nations sacrées championne­s du monde. À l’époque, on y vit le signe d’une renaissanc­e orchestrée par le nouveau sélectionn­eur Conor O’Shea. Sauf que la semaine suivante, les Italiens baissèrent pavillon devant les Tonga avant de recevoir une nouvelle cuiller de bois.

En fait, dans la foulée de l’exploit de Florence, ils ont connu une série de neuf défaites de rang, jusqu’à la vague lueur de Catane face aux Fidji.

LE GRAND MÉNAGE

Alors, les hommes de Sergio Parisse retrouvero­nt les Sud-Africains sans grande certitude. Il n’y a plus que six des quinze titulaires de Florence dans le groupe de novembre. Toute la première ligne a disparu : Panico, Gega, Cittadini. Si l’on relit la feuille de match, il n’y a plus que onze survivants. Panico, Gega, Quaglio, Allan sont blessés. En un an, O’Shea a donc décidé de se passer des services de Bisegni, McLean, Bronzini, Favaro, Van Schalkwick, Cittadini, Apice. A-t-il trouvé mieux en une année ? Ce sera finalement l’un des points de comparaiso­n des deux rendez-vous Italo-SudAfricai­ns.

On déplorera aussi l’absence du centre Michele Campagnaro, déjà blessé en octobre 2016. Le pauvre joueur de Exeter s’est détruit le genou lors d’un match amical de présaison. Il ne rejouera pas avant juin… Il est aussi fragile que doué. Remarquons qu’il était déjà indisponib­le, il y a un an. L’absence de ce pur talent n’avait pas empêché l’exploit… Le plus drôle, c’est qu’il y a un an, on disait aussi que l’Italie était diminuée. Alors, allez comprendre…

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