Midi Olympique

NE JAMAIS DIRE NEVERS

LES MONTOIS SONT EN PLEINE CONFIANCE, LES NEVERSOIS EN PLEIN DOUTE. ATTENTION TOUT DE MÊME À L’EXCÈS DE CONFIANCE CÔTÉ LANDAIS.

- Par Pierre BAYLET

Difficile en ce moment de trouver ce qui pourrait entamer la confiance des Montois. Peut-être l’arrivée de l’hiver qui va faire entrer le championna­t de Pro D2 dans une période moins propice au jeu de mouvement. Des conditions dont les Landais ne sont pas particuliè­rement friands, même s’ils ont quelques atouts pour s’adapter à un rugby un peu plus restrictif.

À part ça tout va bien, merci. Première attaque, première défense, équipe la plus prolifique en matière d’essais inscrits, infirmerie quasiment vide, tous les signaux sont au vert pour les hommes du président Cazeaux. Ce qui incite à penser qu’au moment d’accueillir une équipe de Nevers touchée par sa défaite à domicile le week-end dernier, les Landais n’ont pas grand souci à se faire. Pourtant, un petit coup de moins bien, un excès de suffisance ou un vent de révolte pris en pleine face, et les locaux pourraient connaître une mauvaise surprise, comme Colomiers il n’y a pas si longtemps. Contre performanc­e qui annulerait en partie tous les efforts faits jusqu’ici et qui désignent le Stade Montois, pour l’instant, comme un des favoris de ce championna­t.

ENTRE ASSURANCE ET VIGILANCE

Pour tout dire, on ne croit pas trop à ce genre de cataclysme, pour des raisons objectives.

On rappellera d’abord que le tarif moyen encaissé par les visiteurs depuis le mois d’août se situe à 42 points, ce qui est quelque peu dissuasif pour qui s’apprête à venir défier les Jaune et Noir sur leur sol.

Autre paramètre à prendre en compte, la qualité d’un banc XXL, souvent décisif. Le Stade montois a certaineme­nt l’effectif le plus équilibré de la compétitio­n. Et cela ne tient pas à ses ressources financière­s, mais au management de Christophe Laussucq et David Auradou, qui ont fait de l’émulation leur marque de fabrique, leur permettant de s’appuyer sur un groupe très homogène, composé de joueurs interchang­eables et polyvalent­s.

Malgré cela, Julien Tastet et ses hommes feront bien de rester très méfiants. Car cette Uson reste une équipe à fort potentiel. Et son ambition de s’installer durablemen­t en Pro D2 et d’y bien figurer ne lui permet aucun relâchemen­t. Qu’elle regarde encore vers le haut ou qu’elle s’inquiète de son maintien, dans un cas comme dans l’autre, elle n’a d’autre choix que de venir combattre âprement en espérant que l’embellie montoise prenne fin ce soir.

Sur leurs gardes, les Montois le seront donc car ils le savent bien, il ne faut jamais dire jamais.

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