QUITTE OU DOUBLE
LA LANTERNE ROUGE N’A PAS LE CHOIX. ELLE DOIT OBLIGATOIREMENT S’IMPOSER FACE À SON CONCURRENT DIRECT. LA VICTOIRE EST PLUS QU’IMPÉRATIVE.
C’est l’ultime match de la phase aller, la huitième réception de l’USC. En sept rencontres à Albert-Domec, cinq visiteurs : Massy, Perpignan, Montauban, Grenoble et Vannes sont venus faire un voyage fructueux. Cinq visiteurs victorieux qui ont fait en sorte que l’USC ferme la marche de ce championnat avec un petit pécule de treize unités et onze longueurs de retard sur son poursuivant direct, Dax qui n’est autre que son prochain adversaire.
Un duel que l’ailier Benoit Lazzarotto qualifie « d’un match à huit points. Si nous nous imposons, nous continuons à exister, si nous venons à échouer, nous nous confortons un peu plus dans cette dernière place. »
FAIRE TABLE RASE
Quant à Christian Labit, le nouveau manager, il souhaite que son groupe fasse table rase du passé. « Maintenant, on oublie tout. Les quatorze matchs précédents, on les oublie. Maintenant, il ne faut plus se poser de questions. Il faut gagner pour sauver le club.Vendredi dernier à Colomiers, le contenu du match est bon, sauf le résultat où nous repartons avec zéro point et des regrets. À la vidéo, en fin de match, il semble que l’essai de Brute-de-Rémur est valable. Désormais, il faut penser à la réception de Dax qui doit se concrétiser par une victoire. Je reste persuadé que ça ne sera pas du tout facile. Les Dacquois ont des problématiques semblables aux nôtres. Dans cette première phase, ils sont allés s’imposer à Soyaux-Angoulême, ce qui n’est pas une petite performance. Mes joueurs sont prévenus, ils ont du pain sur la planche. » Justement, Dax n’est pas très à l’aise sur la pelouse d’Albert-Domec. Les trois dernières visites des Landais au pied de la cité, se sont concrétisées par de cuisantes défaites : (40-17) en 2015, (30-20) en 2016 et un sévère (36-0) l’an dernier. « Le 36 -0 de l’an dernier est anecdotique, reprend Benoit Lazzarotto. Ce n’est pas la même équipe, les mêmes joueurs, de plus l’an dernier, nous occupions le milieu tableau, nous n’étions pas dans le même état d’esprit. Actuellement, nous sommes derniers et nous avons les problèmes d’une équipe qui est en souffrance et qui se pose des questions.Toujours est -il qu’au sein du groupe, nous voulons à tout prix gagner ce match. Nous sommes des joueurs professionnels, nous jouons pour gagner des matchs. »
Avant ce quinzième rendez-vous, Carcassonne est au pied du mur. En cas de victoire, il s’offre une bonne raison d’exister dans ce championnat rude et impitoyable. Dans l’hypothèse d’une sixième défaite à la maison, la porte de la Fédérale 1 élite se préciserait un peu plus. Pour ce match à quitte ou double, l’USC a besoin que toutes les forces vives du club poussent derrière l’équipe du capitaine Lainault. Plus que jamais, Albert-Domec a besoin de son seizième homme.