PAS DE BLAGUE !
BATTU SUR LE FIL PAR PERPIGNAN, DÉFAIT À NARBONNE, LE RCV APRÈS DÉJÀ DEUX DÉFAITES CONCÉDÉES À DOMICILE N’A PAS LE DROIT À L’ERREUR FACE À AURILLAC.
Si hier encore le RCV pensait davantage à asseoir une place dans le milieu de tableau, ses récents résultats l’obligent aujourd’hui à revoir, non pas ses ambitions de maintien, mais bien ses espérances au classement. Et en parlant chiffre, les 30 points espérés à mi-parcours ne sont pas encore une réalité. « Si nous voulons tenir notre objectif comptable, les 5 points sont obligatoires contre Aurillac. C’est un objectif ambitieux, mais 29 ou 30 points importent peu. Ce qui est important, c’est la victoire. Globalement, nous avons eu des résultats et des performances insuffisantes par rapport à ce que nous sommes capables de faire. Les joueurs savent qu’ils doivent réagir » confesse un entraîneur vannetais qui ne semble pas particulièrement affecté par les derniers résultats. Ce dernier, à raison, s’appuie davantage sur le contenu, même si à Narbonne, tout fut loin d’être parfait. « Chaque match a sa vérité, mais ce match à Narbonne a été très décevant dans l’investissement individuel et collectif. Nous avons exprimé trop de lacunes. Nous n’avons été bons que par séquences. C’est dommage parce que nous sommes capables de jouer à un niveau plus élevé ».
AURILLAC ET SON ALIGNEMENT
Cette dédramatisation de ces deux défaites transpire aussi dans le propos des joueurs. « Passée la déception du résultat à Narbonne, on s’est vite projeté sur le rendez-vous contre Aurillac. Ce sera un match compliqué. Mais nous n’avons pas le choix. On sait tous que nous n’avons pas le droit de nous louper à nouveau » explique Anthony Bouthier l’arrière du RCV. « Il y avait un coup à faire à Narbonne et nous en sommes revenus bredouille et déçus. L’envie de prendre des points contre Aurillac et de faire un gros match devant notre public est forte. Rien ne sera simple face à une équipe solide devant et dotée de quelques individualités solides. Mais nous savons aussi que nous n’avons pas le droit à l’échec. Il faut prendre des points » analyse pour sa part le centre Charles Lagarde. Pour l’encadrement vannetais, l’épineuse question de la touche sera l’un des éléments d’appréciation de ce match. La touche au RCV n’est pas ce qui se fait de mieux. Tout le contraire d’Aurillac. « On a même parfois l’impression qu’ils anticipent tellement bien, qu’ils connaissent mieux la touche de l’adversaire, sûrs de la leur » ironise Jean-Noël Spitzer. Ceci ne doit pas éloigner le groupe de son objectif premier à savoir : vaincre.