LE PREMIER DES QUATRE
ALORS QUE BOURG-EN-BRESSE DÉBUTE UNE SÉRIE DE QUATRE MATCHS À DOMICILE, LA VENUE DE CHAMBÉRY CONSTITUE UN PREMIER GROS DANGER.
Quelques mois après leur demi-finale d’anthologie remportée par les Savoyards, les deux équipes de Bourg-en-Bresse et de Chambéry se retrouvent à nouveau pour jouer une rencontre cruciale, et sans doute tout aussi décisive que ne le fut leur double confrontation vers la montée en Pro D2. Qui finira premier et arrachera le ticket promotionnel direct ? Alors que l’équipe de Provence XV, en s’imposant à Aubenas lors de sa dernière sortie, s’est adjugée le leadership avec une certaine autorité, Bourg-enBresse, qui, comme les autres, lui court après, rentre à partir de maintenant dans une séquence qui sera l’antichambre de sa propre réussite, ou de son échec.
LES QUATRE À LA SUITE
À partir de ce week-end, les Bressans enchaîneront quatre rencontres sur leur stade de Verchère rénové. Puis ils iront à Aubenas chez la lanterne rouge, et recevront de nouveau ensuite, et ce sera Provence qui viendra. Voilà étalées jusqu’à la fin du mois de février les six prochaines échéances des Bressans à la fin desquelles ils seront fixés sur leur sort. Eux qui avaient subi le début de compétition en disputant trois rencontres à l’extérieur consécutivement, se trouvent dans un tunnel de confrontations extrêmement favorables. La première contre Chambéry est forcément l’une des plus dangereuses. Elle se présente alors que la période n’est pas très bonne. La dernière défaite à Strasbourg, dans son contenu, « a constitué une régression », a estimé Yoann Boulanger. Pour la première fois, Bourg-en-Bresse n’a rien rapporté d’un déplacement. L’équipe a lâché dans le dernier quart d’heure. Et ce week-end, elle devra se passer d’un ouvreur de métier. Julien Gros (genou) et Jérémy Bourlon (contracture), seront tous les deux absents. Mardi,Yoann Boulanger disait ne pas savoir encore qui tiendrait le poste. Les Bressans se trouvent dans une petite difficulté, alors que leurs bourreaux du mois d’avril reviennent chez eux dans un moment de frustration à dépasser. Ils remâchent encore leurs deux échecs subis à Bourgoin et à Strasbourg, qui ont effiloché leur avance sur Provence jusqu’à la faire disparaître. « Il est évident que nous perdrons encore des matchs que nous ne pourrons pas gagner, mais là, nous avons échoué deux fois sur des rencontres que nous devions remporter », regrette Michel Ringeval, qui a compté « trente points » offerts aux Berjalliens. On ne peut pas dire que son équipe a perdu pied soudainement. À chaque défaite, elle a pris un bonus défensif, et elle propose toujours son rugby dynamique malgré les absences de marque de Sordia (épaule), Mangione (genou), et Clouchy (genou), auxquelles se rajoutera celle du capitaine Vicente ce week-end (suspendu). Chambéry est toujours dans le rythme. Pour le conserver, et rester accrocher à Provence, quoi de mieux qu’un succès à Verchère, qui éliminerait déjà Bourg-enBresse de la course à la première place ?