AU NOM DU PÈRE, DU FILS…
Pas banale, la confrontation à la fois directe et indirecte entre un père et son fils. Trélissac, véritable révélation, toutes poules confondues, de cette phase aller, c’est le club piloté par Pierre Laurent. Un président dont l’épouse, Eliane, valide les billets donnant accès au stade FirminDaudou. C’est aussi le haut lieu dordognot où Olivier Laurent a commencé sa carrière, sachant que les patronymes de Dusautoir et de Mignot (Benjamin n’est autre que le cousin de Gaëlle, plus exactement) sont très chers au coeur des Périgordins latio sensu. Loin de toute diplomatie d’avant-match, l’actuel mentor valencien ne tarit pas d’éloges au sujet des pensionnaires de son vivier de coeur : « Trélissac a encore plus d’arguments que l’an passé. »
Ce qui n’est pas peu dire, si l’on ose renchérir en ces termes et même si, en 2016-2017, les Tarnet-Garonnais s’étaient imposés à deux reprises aux dépens d’un promu en plein apprentissage de son nouvel échelon.
UN PRÉSIDENT PRÉSENT
Pourtant, Pierre Laurent reste modeste : « Ce bon départ, nous l’espérions sans pour autant nous y attendre de façon sûre et certaine. De plus, la saison est loin d’être terminée » poursuit celui, qui, de son propre aveu, fait en sorte d’assister à tous les entraînements.
Effectivement, lors du déplacement à Samatan, les protégés de Stéphane Labrousse et Sylvain André (deux anciens coéquipiers d’Olivier Laurent sous la bannière périgourdine) ont senti le vent du boulet. Inversement, il s’en est fallu d’un rien pour qu’une victoire bonifiée récompense la très bonne prestation (deux essais à zéro et balle de match dans les arrêts de jeu) sur la pelouse de Saint-Sulpice.
« Trélissac sera dans le bon wagon et va même en faire souffrir
d’autres » pronostique le colistier d’Adrien Figueiredo au sein du staff dont Sylvain Decon est le manager.
Un trio qui déplore les absences de Platek (l’ancien Montalbanais est suspendu), de Gorry et de Deltour, blessés. Coup de projecteur sur Loïc Verdy, le fils de celui qui disputa la mémorable demi-finale bordelaise de 1985 entre le Stade toulousain et l’AS Montferrandaise. Côté trélissacois, gros plan sur Mathieu Archambeau, le troisième ligne passé, comme le légendaire JeanLuc Joinel, par Montignac-surVézère.