Midi Olympique

Bien finir l’année

- S. F.

Une hirondelle ne fait pas le printemps. Et un succès sur le terrain du leader ne garantit rien. Le 19 novembre, Avignon-Le Pontet réalisait un exploit en s’imposant sur le terrain d’Aubagne, alors leader de la poule 6 de Fédérale 3. De quoi se projeter dans la première partie du classement ? Non. Dans la foulée, AvignonLe Pontet concédait le nul à domicile contre Six-Fours (10-10) avant de perdre sèchement à Privas (17-39), là même où il avait fait plus que résister (18-20) la saison dernière, avec une équipe de moindre qualité, sur le papier. « On était bien mais je crois qu’on s’est vu trop beau contre Six-Fours, regrette le coprésiden­t, Christophe Gasperi.

À Privas, nous n’étions pas prêts, j’espère que cela nous servira de leçon. »

En mal d’effectif la saison dernière, le club a étoffé son groupe à l’intersaiso­n, avec de jeunes joueurs, et le manque d’expérience se fait encore sentir. Et avant de recevoir la lanterne rouge, Uzès, ce dimanche, le dirigeant n’était pas serein. D’autant qu’encore une fois, son adversaire aura bénéficié d’un week-end de repos. Le calendrier a été fait de manière que les équipes devaient affronter Bastia puis AvignonLe Pontet. Le forfait du premier a compliqué la vie du premier. « À chaque fois, on joue contre des adversaire­s qui sont frais, regrette Christophe Gasperi. Ils ont récupéré des joueurs blessés ou suspendus. Et comme il y a beaucoup de derbys dans la poule, ils viennent souvent nous voir jouer le week-end précédent. »

Le dirigeant envisage de soulever ce problème d’équité sportive auprès de la FFR. En attendant, les joueurs de Nicolas Roche et Christophe Huot, arrivé de Bédarrides à l’intersaiso­n, devront se reprendre ce week-end contre Uzès pour bien terminer 2017. Avant une année 2018 qui fera le club célébrer les vingt ans de la fusion lors de la réception de Privas le 8 avril.

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