Jacques Brunel a le profil...

La question a été posée directement à l’intéressé lundi dernier en conférence de presse. « C’est une rumeur infondée. Totalement. Il ne me dit plus rien, Bernard Laporte… » Jacques Brunel a beau taper en touche, si Bernard Laporte se sépare de Guy Novès, le nom de l’actuel manager de l’UBB sera alors couché en tête de liste pour lui succéder. Dans l’urgence et d’ici au Mondial 2019, son âge (63 ans) ne serait pas un frein pour mener une mission commando de courte durée, dès le Tournoi 2018 ou dès son terme si Novès se voit offrir une dernière chance et qu’il ne parvient pas à inverser la tendance. Brunel a l’avantage d’être un proche de Laporte ; il lui offre la certitude d’une collaboration étroite et fidèle. En outre, le technicien bordelais possède un vrai crédit au plan rugbystique. Il a gagné des titres (champion de France avec l’Usap en 2009, finaliste en 2010), il s’appuie sur une grosse expérience notamment avec l’Italie (victoire sur les Bleus en 2013) après avoir été l’adjoint de Laporte à la tête des Bleus entre 2002 et 2007. Sauf que Brunel est sous contrat avec Bordeaux et qu’il sera difficile d’obtenir sa libération en pleine saison… Les noms de Collazo et Azéma, entre autres, sont revenus récemment mais eux non plus ne sont pas libres. Malgré la rumeur, la piste Cotter n’a pas été ouverte. Laporte dément : « J’ai effectivement entendu l’ineptie qui ferait du Néo-Zélandais un conseiller pour le XV de France durant le Tournoi. Il n‘en est absolument pas question. » Le risque est en effet grand d’ouvrir un nouveau front à la critique qui ne manquerait pas de surgir si le technicien de Montpellier, club de Mohed Altrad (l’homme d’affaires est le seul candidat pour devenir le sponsor maillot du XV de France), venait à être débauché…