Des Bleus bien pâles
Une année bien triste pour le XV de France conclue avec la séparation du staff de Guy Novès. Une première dans l’histoire du rugby français. La contreperformance contre le Japon (23-23), une de plus, aura donc sonné le glas pour l’encadrement. Car depuis le 18 mars dernier, et cette succession de mêlées contre le pays de Galles en clôture du Tournoi des 6 Nations, les Bleus n’ont plus retrouver le chemin de la victoire. Pire, ils ont coulé à trois reprises en juin contre les Springboks (109 points encaissés), et l’impression que la France n’est plus invité dans le gratin international. Un sentiment confirmé en novembre où les coéquipiers de Guilhem Guirado n’ont jamais trouvé la faille contre la Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud, ou même le Japon. Un marasme dans lequel il est difficile de trouver des satisfactions. L’émergence d’un Damian Penaud au pays de la nation arc-en-ciel, a paru comme une petite éclaircie dans un ciel bien noir. Pourtant le Tournoi des 6 Nations, où les Bleus ont longtemps rivalisé avec l’Angleterre, ou l’Irlande et battu les Écossais, Italiens et Gallois, pouvait auguré d’un bon présage. Rien de tout ça ! À quelques semaines de retrouver ces adversaires, le XV de France semblent plus que jamais dans le doute. Et que dire de la triple confrontation en juin prochain en Nouvelle-Zélande qui n’en finissent plus de dominer le rugby mondial. Tout juste arrivé, le nouveau staff de Jacques Brunel risque bien d’avoir de sacrés maux de tête.