L’ITALIEN VOUS SALUE BIEN

ÉTINCELANT, L’INTERNATIONAL ITALIEN PORTE SON ÉQUIPE À BOUT DE BRAS ! IL EST LE FER DE LANCE D’UNE ÉQUIPE QUI DEVRA LUTTER JUSQU’AU BOUT POUR SON MAINTIEN.

Vannes souffle le chaud et le froid (8e) mais maintient la tête hors de l’eau grâce à un collectif soudé et un état d’esprit irréprochable hors du terrain. L’un des principaux moteurs de ce groupe est Manoa Vosawaï. En plus d’être un troisième ligne hyper performant sur le pré, il est un leader d’homme à nul autre pareil. Il faut dire que son expérience parle pour lui et qu’il n’a pas d’égal sur ce plan-là dans le groupe morbihannais. Avant d’arriver en Bretagne, Manoa Vosawaï est passé par l’Italie, à Parme ou à Trévise notamment, où sa puissance et sa technique hors norme n’ont pas tardé à attirer l’attention du sélectionneur de la Squaddra azzura. Dans la foulée de ses premières belles performances, le Fidjien de naissance a obtenu la nationalité transalpine et est devenu Italien d’adoption. Il a défendu le maillot italien à 14 reprises, participant notamment aux Tournois des 6 Nations de 2010 à 2014 ainsi qu’à la Coupe du monde 207.

UN HOMME CLÉ

Arrivé à Vannes voilà un an, après un passage à Cardiff où Manoa a eu l’occasion de s’essayer à la redoutable Ligue celte, c’est tout naturellement que le surpuissant troisième ligne est venu terminer sa riche carrière en France. Débarqué dans le Morbihan à l’occasion de la montée du club vannetais en Pro D2, il fait désormais partie des joueurs les plus utilisés par Jean-Noël Spitzer. À noter que Manoa Vosawaï est le dernier vainqueur en date de notre classement des étoilés Midi Olympique. Preuve de son niveau de jeu reste constant malgré ses 34 ans. L’âge ne semble pas avoir de prise sur l’intenable Italo-Fidjien.

Les étoiles ont parlé. Ils sont trois à se partager la troisième place de notre podium. S’il ne devait en rester qu’un, ce serait Maxime Lucu, qui a eu autant de distinctions que ses concurrents avec un moindre temps de jeu. Cette place parmi les meilleurs joueurs de la division est amplement méritée pour le numéro 9 basque. à 24 ans, l’expérimenté cornac biarrot est dans la forme de sa vie. Le demi de mêlée de Biarritz est déroule une de ses plus belles saisons. Lancé dans le grand bain en 2014, à l’occasion de la descente de Biarritz en Pro D2, le petit frère de Ximun Lucu n’a depuis cessé de monter en puissance. Il totalise 100 matchs de Pro D2 et « tourne » entre 1700 et 2000 minutes de temps de jeu chaque année, preuve de son importance au sein du collectif biarrot. Pour ce Pro D2 millésime 20172018, le joueur est parti sur des bases élevées, puisque à peine après la mi-parcours, il compte déjà 1 038 minutes jouées. Conscients de la qualité de leur joueur, appelé à devenir un grand leader d’hommes et de jeu, les dirigeants biarrot l’ont verrouillé en le prolongeant pour les trois prochaines saisons.

JACK MCPHEE TOUJOURS LÀ

Du côté d’Aurillac, les saisons se suivent et se ressemblent pour Jack McPhee. L’arrière cantalou enchaîne une sixième année de haut niveau au sein du Stade aurillacois. À 29 ans, le numéro 15 est un des arrières les plus en vue du championnat. Régulier au possible, le NéoZélandais a déjà foulé quinze fois les pelouses, dont quatorze fois dans la peau d’un titulaire, totalisant 1 051 minutes de jeu. Avec 124 matchs de Pro D2 sous les couleurs cantaliennes (et 193 points marqués), Jack McPhee fait partie du décor ! À seulement 24 ans, Clément Ancely a tout connu. Du lustre du Top 14, qu’il a cotoyé (brièvement) sous les couleurs de Bayonne entre 2013 et 2015 alors qu’il n’avait pas 20 ans (3 matchs), Ancely a dû se résoudre à retourner faire ses gammes en Fédérale 1, à Massy. Le joueur est rapidement devenu l’un des moteurs de l’effectif massicois et a largement contribué à la remontée du club essonnien chez les professionnels, lors de la précédente intersaison. Rien d’étonnant à retrouver ce troisième ligne athlétique au firmament des étoiles de son club. Preuve de son hyperactivité, le jeune joueur (24 ans) a déjà inscrit 5 essais, soit autant que lors de ses deux précédentes saisons en Fédérale 1