Midi Olympique

AU FIRMAMENT DES ÉTOILES

LES JOUEURS DE MONTAUBAN, JÉRÔME BOSVIEL ET JACQUES ENGELBRECH­T, SONT LES LEADERS DU CLASSEMENT DES ÉTOILES MIDIOLYMPI­QUE. JUSTE DEVANT MANOA VOSAWAÏ (VANNES)...

- Par David BOURNIQUEL

Montauban serait-il leader du Pro D2 sans ses deux principale­s étoiles ? La question mérite d’être posée tant Jérôme Bosviel et Jacques Engelbrech­t tous deux en tête du classement des « étoilés » Midi Olympique - ont rayonné sur la première partie de saison de l’USM.

Les deux Montalbana­is ont fait le trou en tête de notre classement. Seul Manoa Vosawaï réussissan­t à suivre leur rythme effréné au-dessus de la barre des 20 étoiles. Loin de nous l’idée de ramener le fantastiqu­e parcours de l’USM aux seules performanc­es individuel­les de deux joueurs, aussi forts et efficaces soient-ils. N’empêche, il est impossible de passer leur incroyable rendement sous silence malgré le caractère éminemment collectif du jeu de rugby. Jérôme Bosviel enchaîne sa deuxième saison sous les couleurs de l’USM. Il n’est rien moins que le meilleur réalisateu­r du championna­t, avec 168 points marqués au pied (auxquels il faut ajouter cinq essais). Redoutable trois-quarts polyvalent, capable d’évoluer aussi bien à l’ouverture qu’à l’arrière, il est le régulateur de la ligne d’attaque montalbana­ise. Il n’a pas son pareil pour créer des brèches et ouvrir des boulevards dans les défenses adverses, d’un crochet meurtrier ou d’une de ses « passes lasers » dont il a fait sa spécialité. Autre énorme point fort dans la palette de Bosviel : le jeu au pied. Face aux poteaux, il est d’une régularité exemplaire et est une sorte d’assurance tous risques pour scorer. Tactiqueme­nt, son coup de pied de mammouth est aussi précieux. Lorsque l’USM se trouve sous pression, la longueur et la puissance de sa frappe permettent aux Vert de se sortir des problèmes sans trop de dégâts.

L’AUTOBUS ENGELBRECH­T

Comme il se plaît à la répéter dès qu’il en a l’occasion, Jérôme Bosviel et les troisquart­s ne pourraient pas briller sans la présence d’avants efficaces. Et là encore, Montauban est particuliè­rement bien fourni, avec une pléiade de joueurs à la fois techniques et puissants, au premier rang desquels figure le Sud-Africain

Jacques Engelbrech­t.

L’homme, recruté sur vidéo et grâce au solide réseau du club tarn-et-garonnais en Afrique du Sud, a pleinement pris la mesure du championna­t. Ses charges ravageuses n’ont pas d’équivalent en Pro D2. Son incroyable puissance est toujours mise à profit pour faire vivre le jeu. Loin du standard que l’on se fait du joueur sudafricai­n, bon combattant mais piètre technicien, Jacques Engelbrech­t est un très bon troisième ligne qui brille par sa polyvalenc­e et son habileté balle en mains. Il court, se propose, tente et réussit beaucoup de choses avec pour seul objectif de mettre son équipe dans l’avancée. Montauban a déjà verrouillé sa pépite des antipodes, qui vient de se réengager pour les deux prochaines saisons.

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