Midi Olympique

Quand le RCT touchait le fond à Brive

- V. B.

Lors de son dernier déplacemen­t à Brive, le 5 mars dernier, Toulon avait touché le fond. Dominés dans tous les compartime­nts du jeu, les Varois avaient connu un soir sans et évité de justesse la fanny (15-5). Sixièmes à sept journées de la fin de la phase régulière, ils voyaient alors leur qualificat­ion en phases finales grandement menacée. Dans les coursives du stade Amédée-Domenech, Marc Dal Maso n’avait pu contenir sa colère et son dépit : « J’espère que les gens de Toulon n’ont pas regardé le match. C’était catastroph­ique. Nous avons un pauvre rugby. Ce qu’il a manqué ? Tout, il n’y a rien. Ce n’est pas une équipe de Toulon. C’est nul dans l’intensité, dans l’engagement, dans la réalisatio­n, dans la quête du ballon… Je ne sens rien. Et ne me parlez pas des absents. Il y avait quinze joueurs de chaque côté. Mais à chaque déplacemen­t, on fait semblant d’avoir envie de gagner. Regardons-nous dans la glace. Je ne sais pas si l’équipe va se qualifier. En tout cas, si nous ne réagissons pas de suite, ce ne sera pas le cas. Il faut retrouver l’esprit de la gagne. » L’entraîneur de la mêlée avait même évoqué sans filtre la possibilit­é d’un remaniemen­t du staff : « Si Mourad (Boudjellal) est énervé, je lui donne entièremen­t raison. S’il veut nous faire sortir, il a entièremen­t raison. C’est lui le patron. Je ne pense pas que ce qu’il voit sur le terrain lui correspond­e car c’est un gagneur. Je m’y attends et je l’accepterai­s. Ça fait depuis « x » temps que nous ne sommes pas bons. Il va bien falloir trouver une solution… » Finalement, ce voyage calamiteux en Corrèze avait servi d’électrocho­c. Par la suite, le RCT avait gagné quatre rencontres pour deux nuls et une défaite, parvenant à recevoir en barrages. L’histoire se répétera-t-elle ?

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