FAUX DÉPART
CE MATCH NUL FACE À BAYONNE COMPLIQUE UN MOIS DE JANVIER QUI POUVAIT ÊTRE SALVATEUR AUX DACQUOIS.
En recevant l’Aviron bayonnais, les Landais avaient en tête de remporter une victoire qui devait lancer de la meilleure manière ce début d’année. La pluie tombée toute la journée n’offrait pas des conditions propices au jeu prôné par les Dacquois. Cette confrontation contre une équipe bayonnaise en difficulté, mais au potentiel reconnu, exigeait des Dacquois un engagement similaire à celui qui leur a permis de vaincre, avant Noël, le voisin biarrot. Sur l’ensemble de la partie, on peut constater que les Landais ont été à la hauteur de l’évènement. Comme le confirme le flanker dacquois, Olivier August : « Nous avons réussi à faire vivre le ballon, malgré la pluie et nous avons été en mesure de mettre les Bayonnais en difficulté, notamment en conquête. » En effet, les avants dacquois ont réalisé une belle prestation en mêlée fermée. Ils ont réussi à performer sur leurs touches et ont contré à plusieurs reprises les lancers basques. Patrick Furet, le coach des avants dacquois confirme ce sentiment. « Nous réalisons, globalement un bon match. On est performant sur les fondamentaux pendant 60 minutes,
CONTRE-PERFORMANCE
face à une équipe dense. Nous avons failli dans les vingt dernières minutes par de mauvais choix tactiques et un jeu au pied catastrophique ! » Ce sentiment de frustration est partagé par Olivier August : « À partir de notre deuxième essai (57e) on a rendu trop de ballons par un jeu au pied approximatif et nous n’avons pas tenu la ligne. Cela a permis aux Bayonnais de revenir au score. Même si on a une balle de match dans les dernières minutes, on aurait pu le perdre si leur dernière pénalité était passée… »
Cruel constat. Les Dacquois se sont créé les conditions d’une victoire méritée et ont donné le bâton pour se faire battre. « Ce match nul est une contre-performance, par rapport aux objectifs que nous nous étions fixés sur ce mois de janvier », reprend le flanker dacquois. Pour Patrick Furet, l’analyse des raisons de ces défaillances doit permettre de vite se focaliser sur la prochaine réception : « Comme souvent, c’est une somme de détails qui explique ces deux points laissés en route. L’état d’esprit entrevu ce soir, laisse quand même de l’espoir pour nous relever, en commençant par Perpignan, vendredi prochain ! »