« CELA NE PEUT PLUS DURER »

QUATRIÈME DÉFAITE À L’EXTÉRIEUR POUR LES ISÉROIS QUI SE DOIVENT MAINTENANT DE RÉAGIR.

Cette quatrième déroute à l’extérieur consécutive a fini de caractériser les Grenoblois comme un collectif hivernal de seconde zone. Comme à Perpignan, à Aurillac, et à Béziers, ils se sont fait démonter dans les règles de l’art, sans jamais pouvoir inverser la tendance. Et dans cette défaite chez un promu où ils s’étaient promis de réagir, et d’ouvrir la nouvelle année sur une rébellion collective, on ne sait pas quel secteur fondamental du jeu est apparu le plus défaillant chez les Isérois. Le pied ? Andrien Latorre a été sorti sans ménagement à la mi-temps pour défaillances répétées, de touches directes en renvoi en ballon mort.

UNE MÊLÉE MALMENÉE

Son remplaçant Burton a juste manqué la transformation très abordable placée sur la ligne des quinze mètres qui pouvait replacer son équipe dans le match. La mêlée a explosé pendant quarante minutes. La défense a encaissé trois essais, dont celui inscrit par le talonneur Delhommel, sur une course en solo de trente mètres. « Cela ne peut plus continuer comme ça », a déclaré dépité Cyrille Villain, qui a posé la question des responsabilités individuelles, en déclarant que dans ces défaites lourdes, on voyait clairement que « certains joueurs se montraient à la hauteur et pouvaient tenir la baraque, et que d’autre non ». Une fissure est apparue dans le mur de Grenoble.