Arras, l’impérative réaction

Si les Nordistes d’Arras qui furent des cadors de la division, entendent conserver leur place en Fédérale 2, ils devront immédiatement changer de braquet dès la reprise. Avant dernier du championnat dans leur poule, avec un seul succès au compteur, et pire, avec pratiquement autant de défaites que de bonifications offensives laissées à leurs adversaires - opération portes ouvertes les Nordistes sont complètement passés à côté de la phase aller. « Le scénario de nos défaites a été le même de bout en bout de cette phase, explique l’entraîneur David Baville. Nous avons souffert de trop d’absences, de trop d’arrêts, et de trop de blessures. Si bien que souffrant d’un manque de profondeur de banc, à chacune de nos rencontres, nous avons tenu soixante minutes avant de nous écrouler. La trêve nous a permis de régler ce problème et de nous régénérer. » L’ouvreur chilien Nicolas Herreros, qui n’a disputé que deux rencontres, l’ailier Matthew Dancs, et le talonneur Thibaut Guillemet, qui revient après cinq mois d’absence, font partie des revenants. Les Arrageois ont même retrouvé l’ailier Rémy Mercier, qui avait décidé de mettre un terme à son activité, et qui dans un mouvement inverse, a décidé de reprendre du service. Sa licence sera prête pour dimanche, pour ce premier match de l’année à domicile contre Saint-Denis. « On reçoit chez nous une équipe du milieu de tableau. C’est le moment idéal de se remettre sur pied et de revenir à proximité de la zone du maintien », compte David Baville. En gagnant ce match contre les Franciliens, son équipe pourrait se repositionner à seulement deux points derrière Plaisir, le dernier des clubs maintenus. Plaisir, que les Arrageois recevront au mois de février. La mathématique est simple : aucune des trois équipes du bas de tableau ne parvenant à s’imposer contre celles qui les précèdent, des succès contre Plaisir et Domont dans un mois pourraient sauver les Arrageois. Si Arras gagne contre Saint-Denis, cette possibilité gagnera en épaisseur. Chiche ?