PREMIER SUCCÈS RÉFÉRENCE
VAINQUEUR DU LEADER 20-5, L’AVIRON, DERRIÈRE UN BON TRAVAIL DE SES AVANTS, A ACCROCHÉ UN PREMIER GROS CETTE SAISON À SON TABLEAU DE CHASSE.
Il y a eu Perpignan, Colomiers et Grenoble. Mais le Stade montois, Montauban et Biarritz sont aussi passés par là. Le point commun ? Bayonne a rencontré toutes ces équipes du top 6 et n’est jamais parvenu à les battre. Et à trois reprises (Grenoble, Biarritz et Perpignan), à domicile, les Ciel et Blanc ont chuté face aux prétendants à la qualification. Contre le leader du championnat, dimanche, la malédiction a pris fin. Sous un déluge quasi-continu, les joueurs de Vincent Etcheto ont rendu une copie pleine de maîtrise, pour d’abord asphyxier puis faire couler Montauban. Alors, forcément, le sourire était présent chez l’entraîneur des arrières après la rencontre : « Cette victoire est un révélateur par rapport à notre niveau. C’est vrai qu’on est très irréguliers depuis le début de la saison, qu’on est en dents de scie. Contre Grenoble, Perpignan et Biarritz, on fait des entames de match catastrophiques. Puis, on a, à chaque fois, la balle de match à la fin. Aujourd’hui, les rebonds ont tourné, les contres également. Peut-être que ce mois de Janvier va être le déclic vers un nouveau départ. Même s’il y a eu des choses positives depuis le début de la saison, pour moi, on n’est pas à notre niveau sur les résultats. Il y a du bon et du moins bon sur les contenus, au niveau des résultats, on doit être plus haut. » Déjà tourné vers Massy, « la rencontre la plus dure du bloc » selon Etcheto, le technicien Bayonnais profitait également de la victoire des siens pour féliciter ses « gros ».
LES AVANTS BAYONNAIS…
Souvent critiqué et irrégulier dans la conquête, le pack ciel et blanc a su hausser son niveau de jeu pour grandement contribuer à la victoire bayonnaise. Propre en touche, à l’image de la grosse activité aérienne de Pablo Huete, solide en mêlée et vainqueur de la bataille des rucks, les « gros » ont fait le boulot. « Je suis content pour Joël (Rey) qui est un mec bien, un super entraîneur. Son travail commence à porter ses fruits. Il le mérite parce qu’il ne dit rien. Il est toujours positif et je sais, qu’à l’intérieur, il souffrait de toutes ces petites scories en conquête. Ce que les avants ont fait aujourd’hui, on le doit beaucoup à son travail », saluait Vincent Etcheto. Des avants retrouvés, un premier gros accroché. Les signes d’une bonne année ?