VICTOR DE MUSSIDAN À MONT-DE-MARSAN
LE STADE MONTOIS A DÉCROCHÉ SON TROISIÈME SUCCÈS BONIFIÉ À L’EXTÉRIEUR. UN SUCCÈS APPRÉCIÉ PAR LE PILIER LANDAIS, VICTOR LAVAL PASSÉ PAR CARCASSONNE.
Après Perpignan le 27 octobre, Dax le 1er décembre dernier, le Stade montois a réalisé la passe de trois vendredi soir à Carcassonne. Une troisième victoire à l’extérieur une nouvelle fois acquise avec le point de bonus offensif. « C’est une excellente soirée », résume le coentraîneur Christophe Laussucq. Après le faux pas narbonnais, les Montois ont ainsi bien rebondi à Albert-Domec. Un joueur était particulièrement aux anges après ce succès, le pilier gauche, Victor Laval. Et pour cause: voilà deux années en arrière, il poussait dans la mêlée carcassonnaise sous la responsabilité de Christian Gajan. « Pour moi, c’est toujours un plaisir de revenir dans un club où j’ai évolué. Il est vrai que je suis satisfait d’avoir décroché la victoire à Domec. En revanche, j’ai des amis à Carcassonne, les voir dans cette situation sportive, je reconnais que ce n’est pas facile » déclare-t-il. Après avoir découvert le rugby professionnel à Brive, poursuivi sa carrière à Carcassonne en 2015 et 2016, puis un petit crochet par Limoges en Fédérale 1, Victor Laval a trouvé cette année sa place au sein du pack montois. À huit reprises, il a été titulaire. À 28 ans, certains lui prédisent même un bel avenir tant sa technique est parfaite. Il peut également solliciter les conseils de son papa, Patrick qui a connu le plus haut niveau national au même poste avec Sarlat et Brive dans les années 80.
BASKETTEUR À MUSSIDAN
Et pourtant malgré l’héritage familial et paternel,Victor n’était pas attiré par les vertes pelouses et le joug. Sa première passion sportive était le basket. « Jusqu’à l’âge de 15 ans, je jouais au basket, chez moi, à Mussidan. J’y ai passé de bons moments. Je suis venu au rugby tout simplement par hasard. Des copains m’ont demandé d’essayer. J’ai trouvé des sensations. L’année après, je suis allé jouer en cadet Alamercery à Périgueux. Il y a plus de dix ans en arrière, jamais je ne pensais devenir professionnel. » En ce moment, avec son nouveau club, Victor savoure les victoires et une place dans le duo de tête. Pour donner un peu plus de volume à sa carrière, il aimerait bien goûter aux joies de la phase éliminatoire voire d’une finale. L’an passé, il avait suivi le parcours en tant que spectateur de son jeune frère Elie (pilier également), finaliste de Fédérale 2 avec Bergerac face aux Varois de Hyères-Carqueiranne-la Crau. Le petit frère lui a ainsi montré la voie.