LE PLAISIR DE JOUER
CHAMPION TERRITORIAL DE PREMIÈRE SÉRIE LA SAISON PASSÉE, LES ANCIZES EST ACTUELLEMENT INVAINCU AU NIVEAU SUPÉRIEUR. UN CLUB OÙ IL FAIT BON VIVRE.
La saison 2017 sera à marquer d’une pierre blanche pour les Ancizes. Au cours de ce précédent exercice, le club des Combrailles a décroché aux dépens de Chamalières le très prisé bouclier territorial de Première Série sur la pelouse des Gravanches. Outre cette prouesse, le club peut se flatter d’avoir achevé cette année 2017 invaincu sur le territoire régional.
« 2017 est un beau millésime pour le club. Nous avons tout de même connu une fois, la défaite c’était en championnat de France au printemps dernier au stade des huitièmes de finale. Nous n’avons pas à avoir de regrets, car c’était face à Saint-Léger les Vignes qui a été sacré champion de France en juin dernier. Cette année en Promotion – Honneur, les résultats sont également flatteurs. En huit rencontres officielles, nous avons un bilan plus que positif. Nous avons été victorieux à sept reprises pour un nul à Commentry (1616). À ce stade de l’épreuve, on peut ambitionner la qualification », résume le coprésident, Laurent Bourduge (associé à Yannick Rossignol) à la tête de la structure depuis 1998.
DROP 63, L’AVENIR DU CLUB
Et pourtant au sein de ce club rural, on ne roule pas sur l’or. En effet, le budget est estimé entre 60 000 et 70 000 euros. Budget qui implique la gestion des équipes seniors, des juniors, cadets et l’école de rugby. « Nous avons notre propre mode de fonctionnement, ajoute Laurent Bourduge. Ici, l’argent ne circule pas. Tout le monde vient au club pour l’amour du maillot. Nos entraîneurs actuels Benoît Fournier, Mohamed Rihou, Francis Grégorio sont des anciens joueurs du club. Un joueur qui arrête sa carrière, on fait sorte qu’il vienne s’impliquer soit comme dirigeant, éducateur ou entraîneur. Notre force c’est de posséder de nombreux dirigeants. Ils font un travail remarquable, ils travaillent dans l’ombre, mais ils ont la faculté de faire jaillir la lumière.. Au sein du club, on vit bien. Il y a un plaisir à se retrouver lors des entraînements, des mises en place des rencontres et forcément le dimanche. Nous avons aussi la chance d’avoir comme préparateur physique, Jean-Michel Mazel, un ancien judoka international qui a fait ses classes à l’ASM. Le projet de club que nous avons au Ancizes lui convient. » L’autre poutre essentielle de la structure, c’est la mise en place en 2010 du Regroupement Drop 63 englobant les clubs voisins de Manzat, Charbonnières et Pulvérières. Après un septennat de fonctionnement, Drop 63 s’est avéré un succès. Les meilleurs cadets et juniors ont rejoint l’ASM. Ceux qui n’ont pas eu la chance de percer au plus haut niveau, viennent rejoindre le groupe. Sur les feuilles de match, le CRAC compte de nombreux éléments passés par Drop 63. « Drop 63 est un support essentiel pour la pérennité du club », ajoute Laurent Bourduge.
En attendant pour 2018, le club espère connaître une année aussi palpitante que la précédente. En revanche, si le club n’accède pas en Honneur, ça ne sera pas du tout un échec. Aux Ancizes, l’essentiel, c’est avant tout, le plaisir de jouer.