NOVÈS ÉVOQUE UNE PRÉMÉDITATION
ATTAQUÉ PAR LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA FFR CHRISTIAN DULLIN, DIMANCHE, L’ANCIEN SÉLECTIONNEUR A RÉPONDU PAR COMMUNIQUÉ. LEQUEL OUVRE LA VOIE À L’IDÉE D’UN LICENCIEMENT PRÉMÉDITÉ.
Premier membre de la FFR à réagir officiellement au contentieux qui oppose actuellement Guy Novès et la Fédération, le secrétaire général Christian Dullin a évoqué la situation en ces termes, dans une interview au Dauphiné Libéré : « Novès prend 40 000 euros par mois et de ce que nous disent nos avocats, à 40 000 euros par mois, on peut entamer une procédure de licenciement pour faute grave. La forme, la méthode… On n’est pas dans le monde des Bisounours. Guy Novès n’est pas malheureux, il ne le sera pas ».
Des propos qui n’ont pas laissé le clan Novès sans réaction. Laquelle est venue via un communiqué rédigé par son avocat, et que Midi Olympique s’est procuré en exclusivité. Un long courrier riche d’enseignements : premièrement, Guy Novès dément la somme de 40 000 euros avancée par Christian Dullin au titre de sa rémunération mensuelle.
D’autre part, l’ancien sélectionneur évoque pour la première fois un aspect juridique jusque-là absent du débat : celui de la préméditation de son licenciement du poste de sélectionneur, dès la campagne électorale de Bernard Laporte. « […] Il est constant que Monsieur Bernard Laporte a porté dans le cadre de la campagne électorale qui l’a conduit à la Présidence de la Fédération Française de Rugby, l’information selon laquelle il mettrait fin à l’engagement de Monsieur Guy Novès dès son élection, même s’il a, avant cette échéance, diffusé un message contraire. »