Midi Olympique

UN HORIZON QUI SE DÉGAGE

VANNES VICTORIEUX DE MASSY ESSONNE, LES BRETONS ONT RETROUVÉ RANG AU CLASSEMENT. LES PERSPECTIV­ES SONT RICHES DE PROMESSES.

- Par Didier LE PALLEC

La récente défaite à Angoulême avait eu un goût amer. La venue de Massy vendredi s’inscrivait donc dans ce désir de réhabilita­tion et plus encore dans l’envie de gommer des esprits une défaite à l’aller mal digérée.

La victoire 24 à 10 de vendredi soir a donc à la fois fait table rase du passé récent, mais offre aussi aux Vannetais des perspectiv­es riches de promesses. Mais la règle au RCV est de raison garder. Wilfrid Lahaye, l’entraîneur des arrières, en premier, qui ne manque jamais de montrer son respect de l’adversaire.

Seul point noir de cette soirée, la perte d’un bonus offensif qui lui tendait les bras. Mais pour ce dernier : « Il faut d’abord voir le match dans son ensemble. Le groupe a livré un match très construit, peut-être même le plus abouti de la saison. C’est sûr qu’on peut regretter le cinquième point d’autant que nous sommes à quinze contre quatorze… » Et que dans la minute précédente, Ashley Moeké a une pénalité qui peut définitive­ment tuer tout suspense, qu’il transforme en pénaltouch­e avec ballon perdu sur la relance de bord du terrain.

Mais cette frustratio­n est aussi liée à la décision arbitrale de M. Blain de valider l’essai francilien. « J’ai un gros doute sur cet essai que l’arbitre accorde alors qu’il déjuge ses assesseurs de la touche et de l’en-but. »

BRILLANTS, LES « GROS » !

Au delà des trois essais, c’est donc la manière qui se doit d’être mise en exergue. « Il convient à mon sens de retenir en premier lieu la constructi­on de notre jeu et la conquête en touche. Les « gros » ont vraiment été brillants »… mais pas seulement là, car en défense, les « déménageur­s » n’ont rien cédé « dans un match un peu fermé », dixit Wilfrid Lahaye. Explosifs, aussi, sur les deux ballons portés qui débouchent sur les deux premiers essais de la rencontre, plaçant les Bretons en position très favorable.

Artisan de la qualité, Jérémie Abiven n’a pas économisé ses efforts. Le « sécateur » de la troisième ligne a plus souvent eut les fesses dans l’herbe à plaquer qu’à courir. « Match dur, âpre. Ça tapait dur, mais nous avons relevé le défi. Sur l’organisati­on nous étions bien et nous avons bien géré le match, même si le premier quart d’heure a été laborieux. Mais nous n’avions pas de ballon. » Heureux de retrouver le pré, Clément Payen ne boudait pas son bonheur. « L’équipe a été très réaliste en première période et solide sur ses bases défensives ». Seul bémol à ses yeux : « La perte du bonus offensif. » L’appétit vient en mangeant.

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