PATRONS ? REMETTEZ-NOUS ÇA !
VAINQUEUR DE MASSY, LE RCV A PRIS SES DISTANCES AVEC SES ADVERSAIRES DIRECTS POUR LE MAINTIEN. SON OBJECTIF : RÉALISER LA PASSE DE DEUX CE SOIR CONTRE CARCASSONNE.
La récente victoire sur Massy a eu un double effet « kiss cool » ! Elle a d’abord rassuré le groupe après l’échec subi à Angoulême et, plus encore, placé celui-ci dans une position (8e) enviable au classement. Pour autant, cette situation hiérarchique ne semble pas constituer la panacée pour les Vannetais.
Avec cette deuxième réception consécutive et le RCV sera à égalité avec les autres compétiteurs en termes de matchs joués à domicile, « l’équipe n’a aucun droit à l’erreur. Le doublon est indispensable. Une victoire nous assure de rien dans le futur, mais une défaite nous ferait énormément de mal. C’est vraiment une rencontre à enjeu maximum et potentiellement un match piège. Le classement de Carcassonne ne reflète absolument pas la valeur de cette équipe qui nous avait battus deux fois la saison dernière. Et c’est très rare dans ce championnat de Pro D2 de gagner deux fois de suite contre la même équipe. Et c’est encore difficile d’enchaîner deux victoires consécutives à domicile. Donc méfiance maximale. Je note aussi que Carcassonne, à pareille époque la saison dernière, était septième, est dernière aujourd’hui avec quasiment le même groupe.» confesse le patron vannetais, Jean-Noël Spitzer.
11 POINTS DE SÉCURITÉ ? INSUFFISANT !
À un tiers de la fin du championnat, le coach est également conscient que les mal classés vont se battre avec l’énergie du désespoir pour assurer le maintien. Il est patent de constater que ceux qui sont concernés par ce maintien - et le RCV l’est au premier chef - prennent davantage de points sur les derniers rendez-vous. « Notre marge par exemple sur Dax (10 points) est insuffisante. Il faut maintenir cet écart puisqu’il faudra aller chercher 55 points pour être assuré de ce maintien. On en est encore loin ». Mais c’est peut être tout bonnement en ce début janvier-février que le RCV ira chercher ces points du maintien. « Réussir cette série de matchs de début 2018 nous permettrait d’être un peu plus relax pour la suite, d’avoir des perspectives rassurantes et de pouvoir travailler différemment » confesse pour sa part Wilfrid Lahaye, l’entraîneur des arrières. « Carcassonne n’en reste pas moins un match piège » ajoute ce dernier. Sentiment partagé par Clément Payen. « Carcassonne dans sa position actuelle n’a strictement plus rien à perdre. Cette équipe n’en sera que plus dangereuse d’autant qu’elle semble être sur une dynamique positive dans le contenu de ce qu’elle propose, même si les résultats ne sont pas au bout ». Bon ! Ben, y a plus qu’à alors !