UN JEUNE EN APPRENTISSAGE
DANS UN CHAMPIONNAT TOUJOURS PLUS RELEVÉ, LES ANGLOYS SONT TOUJOURS EN COURSE POUR SE QUALIFIER. ET CONTINUER À TRACER LEUR CHEMIN.
Àl’échelle de l’histoire de ce jeu, l’Anglet olympique Rugby Club est un club récent. Ses premières fondations ont été posées dès 1947 mais c’est en 1995 que la section rugby a quitté le giron du club angloy omnisport pour devenir indépendante. Dès lors, son expansion a débuté malgré plusieurs vents contraires. Bernard Latast, président du club depuis 2000 (avec une petite coupure de trois ans au milieu des années 2000), a largement contribué au rayonnement du club. Deux titres de champion de France (en 2001 et 2002), assortis d’une progression rapide dans la hiérarchie des clubs français ont finalement conduit l’AORC au sommet du rugby amateur. « La Fédérale 1, c’est notre niveau », déclarait au début de l’exercice le président Latast. « Nous avons les moyens de bien figurer dans l’élite amateur même si nous sommes quelque peu enclavés au milieu de très grosses structures professionnelles (Bayonne et Biarritz, N.D.L.R.) qui nous phagocytent ressources et joueurs. » Et effectivement, le club angloy tient son rang : peu après la mi-saison, il pointe à la cinquième place de la poule 2 et colle aux basques des qualifiables. Et ce même si l’hiver est toujours une période difficile à gérer pour Anglet : « Nous sommes une équipe de galopeurs, on n’aime pas les terrains lourds ! » glisse le président !
DES PRÉCÉDENTS QUI SERVENT
Le club construit sa saison sur les cendres des deux dernières qui furent difficiles. D’ailleurs, l’exercice 2016-2017 s’est soldé par un maintien in extremis et l’enfer a forgé. Le président Latast en atteste : « Nous sommes désormais beaucoup mieux préparés à la Fédérale 1. Nos deux premières saisons à ce niveau ont été très pénibles et nous manquions de liant. Aujourd’hui, l’équipe a su se fédérer et les deux entraîneurs ont créé un groupe stable, une bande de copains qui mouille le maillot avec fierté. Pour nous améliorer encore, il nous faudra travailler sur la profondeur de notre banc, qui nous fait parfois défaut. Mais chaque chose en son temps. » Pour cette saison, le club angloy vise la qualification et pourquoi pas passer un ou deux tours au printemps. Pas plus. « Nous n’aurons jamais le budget pour accéder à la poule élite à cause de notre positionnement géographique. Nous souffrons aussi de notre histoire relativement récente, de notre manque de « passé rugby ». Nous n’avons pas les infrastructures immobilières de certains de nos voisins qui nous permettraient de générer du bénéfice. »