PICAMOLES EN SYMBOLE
LES PERDANTS DE CETTE PREMIÈRE LISTE SONT NOMBREUX, À COMMENCER PAR LOUIS PICAMOLES, HOMME À TOUT FAIRE DU XV DE FRANCE CES DERNIÈRES SAISONS, MAIS AUSSI BAPTISTE SERIN L’ÉTOILE MONTANTE.
Jacques Brunel n’a pas pu éviter la question tant l’absence de Louis Picamoles (31 ans, 68 sélections) est apparue comme une énorme surprise puisque le numéro huit de Montpellier avait été titulaire lors de tous les matchs des Bleus en 2017. C’est donc un terrible désaveu même si ses prestations avec le MHR n’ont pas non plus plaidé en sa faveur depuis le début de la saison. Un choix donc assumé par le nouveau sélectionneur : « On a choisi les hommes qui nous paraissaient les plus en forme. Il a été un élément important du XV de France ces dernières années et j’attends de lui qu’il montre sa volonté qu’il peut prétendre à nouveau à l’équipe de France. En attendant, on a trois profils qui peuvent jouer à ce poste de troisième ligne centre : Jelonch, Tauleigne et Gourdon.»
SERIN VOIT PARRA ET MACHENAUD REVENIR
Picamoles n’est pas le seul « oublié » et les trentenaires sont nombreux à avoir été sacrifiés. François Trinh-Duc (31 ans, 63 sélections), Yoann Huget (30 ans, 51 sélections), Damien Chouly (32 ans, 46 sélecions), ou encore Yoann Maestri (30 ans, 59 sélections), déjà en retrait en novembre (il n’avait participé qu’au match de semaine qui n’offrait pas de cape), n’ont pas été convoqués. L’ouvreur de Toulon doit faire face à la concurrence d’Anthony Belleau qui lui a aussi été préféré par Jacques Brunel. L’ailier toulousain, pourtant tranchant en club depuis le début de la saison, a souffert en revanche lors des tests d’automne avec les Bleus. Damien Chouly n’était pas présent en novembre en équipe de France en raison d’une opération d’une hernie du rachis cervical, ne reprenant la compétition que début décembre.
Mais Jacques Brunel a aussi écarté des joueurs plus jeunes et notamment l’étoile montante Baptiste Serin (23 ans, 16 sélections), révélation de l’ère Novès. Le Girondin, qui restera à disposition de l’UBB, est la victime collatérale du retour de Morgan Parra en équipe de France même si trois demis de mêlée ont été convoqués pour préparer ce Tournoi des 6 Nations 2018. Antoine Dupont, époustouflant face à la Nouvelle-Zélande, a donc une longueur d’avance alors que le Racingman Maxime Machenaud se voit offrir une chance de revenir dans le jeu.