TOUJOURS VIVANTS !
L’USC N’A PAS RENONCÉ. SA VICTOIRE SUR LE FIL À VANNES ATTESTE DE LA VOLONTÉ DES AUDOIS DE TOUJOURS CROIRE EN LEUR MAINTIEN.
C’est avec grande pudeur, sans exhubérance déplacée que les joueurs de Christian Labit et de Mathieu Cidre ont fêté leur victoire au retour dans leur vestiaire à Vannes. Manière polie de rendre aussi hommage à leur valeureux adversaires coiffés sur le fil. Un remake glacial pour eux de ce qui leur était arrivé lors de la venue de Perpignan. Loin des états d’âmes vannetais, le responsable technique audois se voulait pragmatique et lucide. « Nous nous sommes d’abord servi de la défaite précédente pour rebondir ici à Vannes. Nous n’étions pas très loin des matches à l’extérieur face à des grosses cylindrées. Aujourd’hui cela sourit, mais cela aurait pu aussi sourire à Biarritz ou encore à Colomiers. Cela ne change pas grand chose au classement, mais cette victoire à au moins le mérite de nous relancer dans la course au maintien ».
« ON N’A RIEN VOLÉ »
Pour le responsable audois, son équipe n’avait rien à se reprocher sur la légitimité de cette victoire. « Ce sont les circonstances qui font que l’on gagne ce match. Mais nous n’avons rien volé ». Ce dernier se veut également pragmatique pour ce qui est du maintien. Le club est toujours dernier, mais a comblé en partie la différence avec Narbonne. « Notre objectif n’est pas de voir loin, mais de prendre match par match. Ce match à Vannes avait été ciblé, comme d’autres. Nous n’avons pas les moyens de faire l’impasse sur certaines journées. Nous sommes obligés de jouer tous nos match sans nous poser de question. Celuici c’est la suite du non match précédent. Nous voulions retrouver cet enthousiasme qui s’était émoussé il y a 8 jours devant Mont de Marsan ».
LES POINTS FORTS
Pour Christian Labit, la résistance carcassonnaise s’est appuyée sur la capacité de ses joueurs à contrer les vannetais sur ses points forts. « Nous avons réussi à contrarier cette équipe sur ses points forts, sur les ballons portés, dans les zones de conquête. Et nous avons essayé d’être performant lorsque nous avons eu le ballon, que nous avons laché un peu trop souvent. Maintenant la victoire se joue sur un concours de circonstance, il ne faut pas l’oublier. Vannes gagne et on ne peut pas parler d’injustice ».
SANS TREMBLER
L’homme du match à l’USC aura forcement été Gilles Bosch. Celui qui des 40 m a réussi la pénalité qu’il ne fallait pas rater. « Je ne me suis pas posé de question, sans penser au contexte. C’est plus facile à dire qu’à faire. Mais au final, je pense que notre victoire reste méritée, notamment au regard de l’engagement, de l’envie ».