Hoeata, le « caméléon »

Au premier coup d’oeil, le Néo-Zélandais (3 sélections, 9 chez les Maori all blacks) ne semble pas avoir les habituelles mensurations (1,96 m et 112 kg) du poste : « Je suis numéro 6 de formation, mais je suis passé exclusive- ment deuxième ligne lors de mes trois saisons passées avec les Cardiff Blues (2014-2017, N.D.L.R.). Un poste que j’avais déjà occupé avec les Maori all blacks. Il y a plus de travail physique, notamment en mêlée et dans les rucks, mais on court moins. Et c’est une bonne chose à mon âge (sourire). » À 35 ans, Jarrad Hoeata veut prouver qu’il n’est pas « fini » ! Et que son expérience comme sa capacité d’adaptation, peuvent être des plus-values pour les Cistes : « Je suis moins grand et costaud que Jacques Du Plessis dont je suis le joker médical, mais je peux apporter mes qualités à Montpellier : ma mobilité, ma rapidité et mes qualités techniques. J’aime également mettre beaucoup d’agressivité au plaquage. J’ai hâte de démarrer le combat. » Arrivé depuis trois semaines, le grand blond peroxydé fera ses grands débuts avec le MHR dimanche : « Je connais juste deux joueurs de Clermont : Luke McAlister, avec qui j’ai joué en sélection et Fritz Lee, que j’ai affronté en Super Rugby (55 matchs disputés). Je suis excité avant ce rendez-vous. » Courtisé par « Toulon où j’aurais pu signer », Hoeata a opté pour Montpellier « sur les conseils d’Aaron (Cruden) et grâce à la très bonne réputation de Vern Cotter. Je suis ici jusqu’à la fin de saison pour relever ce superbe challenge. Mais si je joue bien, on ne sait jamais ce qui peut arriver ». L’ultime défi…