PLUS TROP LE CHOIX
LES NEVERSOIS RESTENT SUR DEUX DÉFAITES BONIFIÉES… ET FRUSTRANTES. ILS NE VEULENT PAS RATER, FACE À BIARRITZ, LEUR DEUXIÈME SORTIE À DOMICILE CONSÉCUTIVE, AFIN DE VALIDER LEUR PROGRESSION.
Nevers se porte de mieux en mieux. Le collectif nivernais a trouvé la bonne carburation depuis le début d’année, depuis la victoire agrémentée des cinq points terrain face à Aurillac. Paradoxalement, la situation au classement reste précaire. La faute à deux défaites de rang, qu’un sort un peu plus clément aurait pu transformer en victoires. Les Jaunets ne sont pas passés loin à Grenoble (13-10). Contre le roi Montauban, vendredi dernier, ils ne se sont inclinés que 18-16, avec deux occasions manquées de l’emporter d’une unité, qui aurait tout changé. « Nous connaissons encore trop de moments de faiblesse », pointe Xavier Péméja. Le manager neversois souhaite que son groupe « grandisse ». « La continuité dans tous les compartiments du jeu nous fait défaut même si nous réalisons quelques trucs bien. »
PAS DE RELÂCHEMENT
Une nouvelle défaite au Pré-Fleuri placerait l’Uson dans une situation délicate, comme l’entend Xavier Péméja : « Le peu de réserve que nous possédions, nous l’avons mangé la semaine passée. Parmi les équipes du top 6, nous avons battu Colomiers et Grenoble. Montauban est venu s’imposer et Biarritz arrive. » Et si on lui fait remarquer que le BO venait sur les bords de Loire en ayant perdu quatre de ses joueurs, face à Grenoble, il préfère insister sur les forces des Basques. « Biarritz dispose d’un effectif conséquent et de très bons jeunes. »
Lorsque l’on soumet aussi au technicien azur et or l’idée d’un possible relâchement des visiteurs dans la perspective du derby face à Biarritz, une semaine plus tard, il rétorque : « Ça ne veut rien dire. Avant la première manche du derby, Bayonne s’était imposé à Aurillac ». De son côté, Biarritz avait battu Massy à Aguilera, en guise de préparation à son succès à Jean-Dauger. « Notre situation au classement, dans l’optique du maintien, ne nous autorise aucun écart, poursuit l’homme de terrain neversois. Le court terme, c’est Biarritz à la maison. Il faut vraiment gagner ce match. » Sur une pelouse qui a encore souffert des conditions climatiques, les promus n’auront pas droit à l’erreur. Dans leur quête d’un succès roboratif, ils pourront compter sur un public prêt à s’enflammer. « La configuration du stade se prête à ça, relève Péméja. Par contre, à l’image de notre équipe, nos supporters doivent aussi grandir, se montrer plus disciplinés. » Les sifflets adressés à l’arbitre du match contre Montauban ainsi qu’aux Montalbanais à l’issue de la rencontre n’ont pas été appréciés par l’encadrement neversois qui souhaite un soutien plus respectueux. « Quand notre public nous pousse, c’est fantastique », conclut Péméja.