Midi Olympique

KLUR PREND SES MARQUES

LE JOUEUR, ARRIVÉ À L’INTERSAISO­N DE NARBONNE, S’APPRÊTE À RETROUVER SES ANCIENS COÉQUIPIER­S ALORS QU’IL CONNAÎT UNE BELLE MONTÉE EN PUISSANCE.

- Par David BOURNIQUEL

Petit à petit, Pierre Klur prend ses marques au sein de la ligne de trois-quarts de l’USM. Il est un de ces joueurs polyvalent dont le club montalbana­is raffole. Le dernier exemple en date de ses qualités d’adaptation remonte au weekend dernier. Alors qu’il était prévu que Pierre Klur évolue à l’aile de l’attaque montalbana­ise face à Nevers, la blessure de dernière minute de l’arrière titulaire Aviata Silago a contraint le longiligne athlète (1,91 m, 105 kg) d’enfiler le maillot floqué du numéro 15. Le bilan, quatre-vingts minutes plus tard, fut élogieux, avec un essai superbe, une victoire à l’extérieur et un match au contenu technique réussi. Face à Narbonne vendredi soir, le joueur arrivé lors de la dernière intersaiso­n va retrouver son ancien club sous les couleurs duquel il a évolué deux saisons (2015-2016 et 2016-2017), notamment sous la direction de Chris Whitaker, son entraîneur actuel à Montauban. Le polyvalent trois-quarts est forcément déçu pour ses anciens partenaire­s à la peine en championna­t et se méfie de la bête blessée narbonnais­e : « Attention, ce match a tout du piège, prévient Pierre Klur. Ils sont en manque de confiance, ils ont connu des changement­s d’entraîneur, mais Narbonne reste une équipe dangereuse. J’espère qu’ils vont relever la tête. » En attendant le réveil des tango, Pierre Klur sait que son équipe fera le métier : « On respecte tous nos adversaire­s, peu importe leur classement. Notre objectif sera de gagner, comme tous les matchs mais nous nous méfions grandement de cette formation. » Et lorsque l’on évoque la prise d’un bonus offensif, qui ferait du bien à une USM qui en a moins que ses concurrent­s directs, l’arrière ou ailier tranche sans équivoque : « On ne parle pas de bonus offensif alors que le match n’est même pas joué ! L’objectif, ce n’est pas les cinq points ! C’est de gagner. Après, advienne que pourra. Mais on ne tombera pas dans le piège de la facilité. » Dont acte.

Pierre Klur a la tête sur les épaules et se plaît à Montauban, avec qui il est engagé jusqu’en 2019. Quant à choisir son poste de prédilecti­on, là encore, l’homme se plie au choix de coachs : « Il est difficile de ne pas être épanoui dans une ville comme Montauban. J’ai ma femme et mes enfants près de moi et en plus, la saison sportive est réussie pour le moment. Rugbystiqu­ement, honnêtemen­t, je suis content à partir du moment où je suis sur le terrain. À l’aile ou à l’arrière, peu importe. L’essentiel, c’est de toucher le ballon et de se faire plaisir. N’oublions pas que le rugby n’est qu’un jeu ! »

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