Quentin Witt, le retour
Formé à Bobigny où il a évolué de 2005 à 2010, le jeune centre est parti à Oyonnax (Pro D2). Il y a passé trois saisons de 2010 à 2013 avant de poser ses valises à Bourgen-Bresse (Pro D2). Mais la descente en Fédérale 1 et les difficultés de ce club pour remonter ont décidé Quentin Witt de tenter sa chance ailleurs. Et ailleurs, c’est au SAXV à Angoulême. « J’avais la volonté de retrouver le Pro D2, explique-t-il. Quand Julien Laïrle m’a contacté, c’est allé très vite puisque dans la semaine je donnais mon accord. Et je ne regrette rien. Je suis venu pour l’ambition du club mais aussi la mienne. Je me suis bien intégré et bien acclimaté. L’état d’esprit est super. Ce qui m’a surpris par rapport à Bourg-en-Bresse où il n’y avait que des Français, c’est l’intégration des étrangers qui communiquent avec tout le monde. Et puis il y a quelque chose de remarquable dans ce club, que peu de clubs probablement connaissent, c’est ce noyau d’anciens présent depuis la Fédérale 2. Ça c’est énorme »
Effectivement pas moins de quatorze joueurs ont connu le titre de champion de Fédérale 2 et l’accession de Fédérale 1 au Pro D2. « C’est agréable et ça se ressent », constate le jeune parisien. Et comme l’intégration s’est bien faite aussi bien pendant la préparation que lors des matches amicaux, il a vite trouvé ses marques et une place de titulaire jusqu’à ce match contre Aurillac le 22 septembre. « Rupture du ligament croisé postérieur, raconte-t-il. Cette blessure m’a mis un coup de frein. Je n’avais pas encore connu cette mauvaise expérience et je n’ai pas encore pu savourer cette aventure avec le SAXV à fond. » Six semaines de rééducation et de réathlétisation à Capbreton et le voici de nouveau sur pied. « Il me tarde de retrouver le rythme du Pro D2, son intensité et puis la compétition me manquent, confie-t-il. J’ai joué une heure avec les espoirs contre Biarritz et je n’ai ressenti ni douleurs ni appréhension. Maintenant j’attends la sollicitation des coachs et je vais répondre présent. J’espère aller à Carcassonne mais je sais aussi que l’équipe monte en puissance. »