Midi Olympique

À la relance…

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La désillusio­n fut à la hauteur de la déconvenue. En s’inclinant sur sa pelouse pour la première fois de la saison, il y a deux dimanches, contre Marmande, Salles a sensibleme­nt obscurci ses chances de qualificat­ion. Le calendrier est terrible pour les Girondins en ce début d’année ! Si l’ogre marmandais est venu doucher les ambitions de qualificat­ion en s’imposant à Salles dès la reprise, c’est désormais son dauphin, Issoire, qui se présente. Et les Sallois sont dans l’obligation de se relancer. Didier Dallet espérait que ses hommes, qui demeuraien­t invaincus sur leur pelouse, tiendraien­t leur rang. Mais les Lot-etGaronnai­s survolent la poule et obligent les Sallois à multiplier les exploits pour rester dans les clous de leur objectif de qualificat­ion. Un choc qui doit permettre aux hommes de Didier Dallet de poser la première pierre de leur objectif de ce mois de janvier : gagner au moins deux matchs sur les trois qui étaient prévus au calendrier. Sachant que la semaine dernière, le déplacemen­t à Malemort a été annulé, les Sallois ne pourront faire au mieux qu’un sur deux. Pas l’idéal, mais suffisant pour sauver les meubles et garder espoir. Encore faudra-t-il s’imposer…

Cette réception est capitale dans la bonne tenue de leur plan de marche. « Nous préparons ce match pour le gagner, pose calmement Didier Dallet, le président du club girondin. Cette réception est capitale, nous devons impérative­ment prendre des points. J’espère que les joueurs vont trouver des solutions face à ce qui se fait de mieux dans cette division. »

À la veille de la réception de Marmande, le président girondin fixait clairement ses objectifs, inchangés aujourd’hui : « Nous voulons nous qualifier. J’espérais rester invaincu sur notre pelouse mais Marmande et son armada sont passés par là. Il reste encore des points à prendre et des matchs à gagner nous n’avons pas dit notre dernier mot. » Pour y parvenir, Didier Dallet pourra compter sur la motivation de ses troupes, régénérées par la trêve : « Notre effectif sera quasiment complet pour cette réception. » Les conditions climatique­s pourraient faire le jeu d’Issoire, qui présente une équipe tout terrain. « Nous aimons développer un jeu fait de vitesse et de mobilité, détaille Didier Dallet. Comme face à Marmande, il faudra sans doute jouer un rugby plus statique. À nous de prouver que l’on pourra rivaliser. »

ISSOIRE EN PÈRE PEINARD

Les Issoiriens, eux, se déplacent sans trop de pression. Bien installés à la deuxième place, confortabl­ement « planqués » dans le sillage du leader marmandais, les hommes du président Pojolat se qualifiero­nt, sauf improbable effondreme­nt au classement.

Reste à savoir en quelle position, les deux premières étant bien entendu préférenti­elles, vu qu’elles ouvrent considérab­lement le tableau de la phase finale. En cela, s’imposer à l’extérieur est un bon moyen de faire la différence par rapport aux concurrent­s directs. À bon entendeur…

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