PASSEZ LA SIXIÈME
À LA FAVEUR DE SON SUCCÈS À VANNES, L’USC A RELANCÉ SA SAISON. CE SOIR, ELLE VEUT CONFIRMER SA PROUESSE EN BRETAGNE. UNE SIXIÈME VICTOIRE LUI PERMETTRAIT DE QUITTER LA DERNIÈRE PLACE.
Non, non et non, Carcassonne n’est pas encore en Fédérale 1 même s’il est toujours titulaire depuis la sixième journée de cette peu enviée lanterne rouge. À Vannes, vendredi soir, la pénalité victorieuse de Gilles Bosch a relancé l’existence sportive de l’USC et la perspective d’une nouvelle saison en Pro D2 pour l’exercice 2019. « Nous sommes toujours en vie, soutient Christian Labit. Mais, ce n’est pas pour autant que nous sommes sortis d’affaire. La victoire de Vannes ne sera appréciable que si on vient la valider par un succès ce soir face à Soyaux-Angoulême. J’ai encore en mémoire notre prestation négative face à Mont-de-Marsan. Je souhaite sincèrement que le groupe ne réitère pas la même prestation vendredi. Soyaux-Angoulême n’est pas aussi performant sur le plan comptable que Mont-de-Marsan, ça reste toutefois une excellente équipe. Elle a un fond de jeu, une excellente troisième ligne, un buteur très efficace et un très bon jeu de ligne. De plus, elle reste sur une belle victoire face à Béziers. La tâche sera une nouvelle fois très difficile. Mais dans notre situation sportive, nous n’avons pas le choix. Il faut obligatoirement aller chercher cette sixième victoire. Notre survie passe par une victoire. D’ailleurs, toutes nos rencontres à Albert-Domec doivent se conclure par des succès. »
SE DÉBARRASSER DE LA DERNIÈRE PLACE
« C’est un match charnière, un rendez-vous capital, ajoute Mathieu Cidre. La performance à Vannes nous autorise à jouer encore un rôle dans ce championnat. Il faut conserver cette dynamique et aligner une deuxième victoire consécutive. Surtout, pour notre retour à Domec, il faut obligatoirement se racheter de la précédente prestation face au Stade montois. Notre public ne méritait pas un tel spectacle. Les joueurs doivent montrer que ce match face à Mont-de-Marsan n’était qu’un incident de parcours. Sur cette rencontre, il y a aussi la possibilité sur le plan comptable de dépasser la barre psychologique des trente points au classement. » Ce onzième rendez-vous à Albert-Domec est aussi l’occasion pour l’USC de se débarrasser de cette peu flatteuse dernière place. Son voisin et concurrent direct au classement se rend à Montauban. Dans l’hypothèse d’une défaite narbonnaise à Sapiac et d’une victoire carcassonnaise face au visiteur charentais, l’USC prendrait la quinzième et avant-dernière place.Très souvent, cette avantdernière place a été synonyme de maintien en cas d’une descente administrative ou de la non-validation d’une montée. En 2012, le numéro 15 avait sauvé Béziers et plus près de nous, Dax en 2015. Une bonne raison pour l’USC de croire plus que jamais au maintien. Or, celui-ci passe obligatoirement par une victoire ce soir.