« Le Pro D2 c’est costaud... »
Rémi Picquette fait partie de ces nombreux jeunes joueurs issus des centres de formations, que l’on incite à aller voir si l’herbe est meilleure dans le pré du voisin. Le garçon est venu sur le tard (16 ans) au ballon ovale. Des débuts à Tourcoing (2 saisons) puis à Lille (32 saisons) et après 3 saisons chez les Espoirs à La Rochelle son dernier club, les perspectives d’avenir
étaient trop compliquées en CharenteMaritime. « L’opportunité s’est présentée pour que je vienne à Vannes. J’ai eu un bon feeling avec l’entraîneur et les choses se sont faites tout naturellement. Le projet était séduisant, avec une opportunité d’évoluer et surtout nourrir l’envie d’avoir du temps de jeu dans un club qui l’ambition de s’installer durablement. » Sage et modeste au point de considérer que les temps de jeu qu’il a eu jusqu’à présent sont audessus de ce qu’il espérait - « je n’étais pas censé jouer les matches à domicile » - Rémi Picquette fait partie de ces guerriers imprégnés de la notion de sacrifice. « Le Pro D2, c’est costaud,
mais j’aime bien ça. » Le garçon qui vient d’enchaîner 8 feuilles de match comme titulaire ou remplaçant, dit encore avoir trouvé à Vannes le cadre à son épanouissement. Son double mètre et ses 120 kg, constituent de solides arguments qu’il entend mettre au service du collectif et participer à la construction du maintien.