LA BELLE SÉRIE
PROMU EN FÉDÉRALE 2, LE CS ANNONAY EST QUATRIÈME DE SA POULE, SUR LA LANCÉE D’UNE SÉRIE DE SEPT MATCHS SANS DÉFAITE.
Dimanche prochain, Annonay espère monter dans le grand huit. Le grand huit de la victoire. Promus en Fédérale 2 au printemps dernier, les Ardéchois n’en finissent plus de surprendre. Quatrièmes d’une poule dominée par les deux ogres, Nice et Bédarrides, les promus vont donc recevoir Saint-Jean-enRoyans dans la peau du favori. Après un match aller décroché logiquement avec le bonus offensif par les Drômois, malgré une longue période de domination stérile des visiteurs, on n’aurait pas parié sur une telle embellie. Pourtant les Annonéens n’ont plus perdu depuis le 22 octobre, et un voyage à Tricastin (16-32). À l’époque, ils se traînaient en bas du classement avec une victoire en cinq journées. Depuis, ils sont invaincus, et ont enchaîné six victoires, et un nul. Preuve de leur bonne santé. Ils sont la seule équipe de la poule à avoir fait chuter un des deux gros. Si Nice est encore invaincu (10 victoires, 1 nul), Bédarrides ne l’est plus (9 victoires, 1 nul, 1 défaite), battu en Ardèche le 10 décembre (13-15). Une belle performance tant ces deux équipes apparaissent comme ayant déjà un pied en Fédérale 1…
Bien sûr, avec vingt-huit points d’avance sur Martigues, le maintien ne fait plus guère de doutes. Et on commence un peu à lever la tête vers le haut. Les deux succès en début d’année, contre Saint-Raphaël (33-9) et à Montélimar (24-9), grâce à une belle défense, doivent être confirmés contre le voisin, Saint-Jean-en-Royans. « Nous aurions signé pour une dixième place en début de saison, sourit l’ouvreur, Anthony Ruet, arrivé de Vienne à l’intersaison. Le maintien est assuré mais nous n’avons pas parlé de nouveaux objectifs. Le prochain match est très important. Nous avons à coeur de gagner le derby. »
UN TRAVAIL QUI PORTE SES FRUITS
Pourtant, le début de saison avait été compliqué. L’entraîneur et joueur, Kietaka Talasinga, blessé au genou, dut jeter l’éponge pendant l’été - il a repris la course - et il fallut le temps pour créer une osmose entre les nombreuses recrues et les joueurs restés au club. « Avec Ludovic (Aubeneau) et Dimitri (Gibierge), nous avons été bien accueillis, rappelle Anthony Ruet. Il fallait tout de même du temps aux nouveaux pour s’intégrer, et aux anciens pour prendre le rythme de la Fédérale 2. Les équipes sont également peut-être venues chez nous en faisant tourner… Mais on enchaîne les victoires, l’ambiance est bonne, et on a souvent les rebonds favorables. »
Il en faudrait encore au moins un ce week-end pour bien terminer la série. Laquelle aura ensuite beaucoup de mal à continuer. Annonay enchaînera ensuite par un déplacement à Nice…