Midi Olympique

Mais ils sont où les Parisiens ?

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Dans ce genre de situation, on ne sait jamais trop qui de la poule ou de l’oeuf… Formidable­s les Palois ? Sans aucun doute. Mais quelle fébrilité cette équipe de Paris a-t-elle dégagée ! Combien de ballons lâchés à la percussion? Pour un Waicea ou un Yobo se battant comme de beaux diables, la masse trop importante de leurs coéquipier­s physiqueme­nt inconsista­nts a trop limité leur champ d’action offensif. Le contraste a été saisissant entre cette équipe de Pau capable de faire rebondir la balle de passes après contacts en ruck éclair, et celle des Parisiens commettant en avant sur en avant. La seule période pendant laquelle les coéquipier­s de Parisse ont réussi à tenir le ballon s’est jouée pendant dix minutes juste avant le repos. Avec une maestria jubilatoir­e, Pau avait déjà planté quatre essais (260). Les Parisiens jouaient déjà leur vatout. Il leur fallait passer la ligne et limiter les dégâts, et tenter de revenir plus forts en deuxième mi-temps. Mais les Palois ont ajouté à leur capacité offensive une hargne en défense qui les a préservés d’un possible retour. Et le mieux pour eux, et le pire pour les Parisiens, restait à venir. Après les cartons jaunes reçus par Smith et Lespiaucq, à treize contre quinze, ce sont les Palois qui ont réussi à passer encore la ligne, par Daniel Ramsay, à la suite d’une relance parfaite initiée derrière une touche manquée de Moné Steyn. Ici, Paris a vraiment touché le fond.

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