UN RYTHME D’ENFER
LE SAT BRILLE AU SEIN DE LA POULE 3 DE FÉDÉRALE 1. LE CLUB DORDOGNOT PROFITE D’UNE TRÊVE DE QUINZE JOURS POUR SE RÉGÉNÉRER ET VISE LA QUALIFICATION.
La logique a fini par être respectée. Après une première mi-temps accrochée, les Trélissacois ont réussi à faire exploser Graulhet lors de la dernière journée. Une victoire bonifiée face à l’avant-dernier, qui leur permet de s’accrocher à leur deuxième place qu’ils partagent encore avec Lavaur, au classement de la poule 3 de Fédérale 1. En ce début du mois de février, le bilan trélissacois est exceptionnel. Invaincu sur leur pelouse de Firmin-Daudou, le SAT est dans une forme éblouissante : sur les sept derniers matchs, les Dordognots ont gagné six fois et concédé un match nul. Les voilà lancés sur un rythme de qualifiable, eux qui avaient connu un début d’exercice relativement timide. Dimanche, alors que la compétition déroulera sa treizième journée, les Trélissacois profiteront d’un week-end de repos, eux qui seront exemptés de match. La poule « bancale » à onze équipe leur offre en effet une nouvelle coupure, à peine un mois après la trêve des confiseurs.
VERRE À MOITIÉ VIDE OU PLEIN ?
Reste à savoir comment cette nouvelle coupure sera appréhendée par le groupe du SAT. Les esprits chagrin diront que ce nouvel arrêt dérègle les automatismes. Les plus optimistes pensent que cela permettra de se régénérer les corps et les esprits avant une fin de saison qui s’annonce difficile. Une chose est sûre : cela sera l’occasion de bien préparer le déplacement à Bergerac, très important face à une équipe du ventre mou, qui souffle le chaud et le froid cette saison mais qui n’en demeure pas moins toujours difficile à manoeuvrer, surtout chez elle. Un match aux allures de derby qui, en plus d’être important d’un point de vue comptable, offrira la suprématie du département à son vainqueur et drainera un grand nombre de supporters qui se passionnent pour cet affrontement entre frères ennemis.
Frédéric Soppelsa, président de Trélissac, revient sur cette saison aux allures exceptionnelles : « Très franchement, en août dernier, nous aurions signé des deux mains pour un tel bilan. C’est fabuleux et assez inattendu. Les bons résultats s’enchaînent. Nous visions le maintien avant tout, nous pouvons quasiment dire que sauf cataclysme, cet objectif est déjà rempli. Maintenant, nous qualifier serait la cerise sur le gâteau pour pouvoir offrir à nos supporters de belles phases finales. » Et l’homme fort du SAT se contentera de ça, bien conscient que son équipe et son bassin économique ne sont pas prêt pour le niveau au-dessus. « Il y a bien longtemps que nous le disons, pour exister économiquement au plus haut niveau, Trélissac ne pourrait pas faire l’économie d’un mariage avec Périgueux. Il faudrait mutualiser nos forces. Nous n’en sommes pas là même si de notre côté nous sommes ouverts aux discussions. Pour le moment, nous faisons notre bonhomme de chemin en Fédérale 1 et nous nous épanouissons. »