Midi Olympique

RÉÉCRIRE L’HISTOIRE

AVANT DE PHILOSOPHE­R SUR LEUR RETOUR EN ÉLITE, LES BÉARNAISES VONT FAIRE EN SORTE DE RÉUSSIR LEUR FIN DE SAISON.

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L’attributio­n récente à la cité paloise du label : « Ville européenne du sport » éclaire l’ensemble des discipline­s sportives de l’agglomérat­ion. Ne vous en déplaise, à leur échelle, les filles de Lons ont toute leur part dans cette distinctio­n. Il demeure que même si les Béarnaises, par le biais de la réforme des compétitio­ns, sont quasiment assurées de monter en Élite (élargie à 16 clubs) la saison prochaine, le président Jean-François Lombard prône la plus grande humilité. Sans pour autant nier les atouts que le LRF tient dans sa manche : « Nous avons des internatio­nales, des joueuses expériment­ées, l’utilisatio­n des infrastruc­tures des pros de la Section paloise, des entraîneur­s, Christophe Baraqué et Florian Ronchaud qui inventent quelque chose chaque jour. La concurrenc­e est rude mais aujourd’hui nous pouvons rêver. » L’une des forces du collectif lonsois dont Nadège Cazenave est la capitaine c’est aussi de ne pas croire que sa route est dégagée des embûches sur lesquelles il s’est malheureus­ement craché ces deux dernières saisons. Pour avoir vécu bien des aventures en rouge et blanc, Audrey Claverie refuse de céder à l’euphorie : « Nos bons résultats nous les devons à notre effectif, nos individual­ités notre assiduité aux entraîneme­nts que nous n’avions pas et grâce aux infrastruc­tures des pros nous n’avons plus d’excuses. »

PENSER AU RECRUTEMEN­T

Le staff travaille durement en termes de technique, préparatio­n physique et suivi médical pour placer les joueuses dans les meilleures conditions de performanc­e. Dernièreme­nt elles ont eu droit à une interventi­on de la marine nationale sur les thèmes du combat, de la cardio et de l’écoute. Mais aussi un entraîneme­nt dirigé avec les Espoirs de la Section. Audrey apprécie, mais elle n’en démord pas, il est interdit de brûler les étapes : « Nous avons énormément de travail avant d’arriver au mois de mai. Nous allons d’abord penser aux futures échéances de février, mars et avril. La fin de saison pourrait être belle si on s’en donne les moyens et ce serait une très belle chose pour le club et la ville. Mais il va falloir aussi stabiliser notre groupe et penser au recrutemen­t pour accroître nos forces. Le staff planche déjà. » Les labellisée­s tricolores, Arricastre, Carricabur­ru, Ladagnous et Grand resteront les fers de lance d’un club qui ne voudra pas gâcher son retour attendu au sommet de la pyramide.

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Photo DR Suivez Audrey Claverie et soyez rassurés.

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