BRUNEL TRAHI... MAIS RENFORCÉ
Neuf changements ont été effectués au sein du groupe France qui se réunira ce vendredi à Aix-en-Provence pour préparer le troisième match du Tournoi des 6 Nations face à l’Italie (vendredi prochain à Marseille).Voici la seule réponse du sélectionneur Jacques Brunel qui a décidé de punir les trouble-fêtes de la nuit ecossaise, n’effectuant qu’un seul changement purement sportif (le rappel de Camille Chat à la place d’Alexandre Lapandry). Le communiqué de la FFR dévoilant le nouveau groupe tricolore était accompagné d’un commentaire sans équivoque : « Le sélectionneur-manager de l’équipe de France a décidé d’exclure de cette liste les joueurs qui sont sortis après la défaite en Écosse. Par ce comportement inapproprié, ils n’ont pas respecté leur statut de joueur international et les devoirs qui en découlent.» L’équipe de France n’est pas une colonie de vacances où l’on peut faire le mur comme des adolescents rebelles pensant que le nouveau surveillant général serait plus laxiste que le précédent. La confiance et la tentative de responsabilisation vantées depuis l’entrée en scène de Brunel ont volé en éclat avec cette sortie dans les rues d’Edimbourg qui a donc particulièrement agacé le sélectionneur. Le constat est implacable : les leaders doivent faire leurs preuves sur le terrain, pas en 3e mi-temps. Brunel a choisi de montrer qu’il était capable de se priver de n’importe quel joueur, en cas d’écart de conduite. Et tant pis s’il doit renouveler un peu plus d’un quart de son groupe, dans un contexte sportif des plus tendus. Le sélectionneur ne laissera passer aucun écart, voilà une décision qui devrait faire réfléchir les nouveaux venus. Ceux qui trahiront la confiance placée en eux mettront leur avenir en danger... Un choix qui devrait certainement renforcer l’autorité de Brunel sur son groupe dès le prochain rassemblement.