Midi Olympique

LES GAZELLES ONT 20 ANS

LA SECTION FÉMININE LIMOUGEAUD­E A 20 ANS. ACTUELLEME­NT EN FÉDÉRALE 1, LA STRUCTURE EST EN TRAIN DE SE RECONSTRUI­RE.

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La section féminine limougeaud­e (plus connue sous le sobriquet des Gazelles) affiche 20 printemps à l’état civil, le bel âge. En deux décennies, le club a tout connu, notamment des moments de liesse où pour sa première année d’existence, la structure a été sacrée championne de France du deuxième niveau face à Puteaux. Il y a eu également cinq années au sommet de l’élite de la discipline. À la réussite sportive ont succédé des moments de doute, ponctués par des rétrograda­tions et des défaites cuisantes. Il y a quelques années en arrière, le club a fait le pari de la formation. De cet investisse­ment ont jailli de bien belles pépites telles qu’Agathe Sochat, Pauline Bourdon, Clara Joyeux qui portent, à ce jour, le maillot de l’équipe de France et lesquelles font le bonheur des clubs de Montpellie­r, Bayonne et Blagnac.

LA QUALIFICAT­ION : OBJECTIF MINIMUM

Actuelleme­nt, le rugby féminin limougeaud est en train de se reconstrui­re. Naguère, il était encore dans l’ombre. Petit à petit, il commence à retrouver la lumière. Il possède un solide réservoir de cadettes. Quant à l’équipe seniors, elle fait un excellent parcours au sein du championna­t de Fédérale 1. Dans une poule dominée par les Girondines de BrugesBlan­quefort, les Limougeaud­es ont également leur mot à dire. « L’an dernier, nous avons manqué de peu la qualificat­ion. Cette année, nous avons mis la barre un peu plus haute. La qualificat­ion est l’objectif minimum. Avant le terme de la phase de classement, nous sommes encore maîtres de notre destin. Nous sommes troisièmes, mais avec trois matchs de retard. Les filles sont motivées pour aller chercher cette deuxième place qui est actuelleme­nt occupée par Clermont-la-Plaine. Pour cette fin de saison, le challenge sportif est intéressan­t », résume le mentor Éric Lailavoix. Sur le court terme, les responsabl­es limougeaud­s ont une idée derrière la tête, celle d’intégrer le deuxième niveau national, le championna­t Armelle-Auclair. « Limoges est une place forte du rugby féminin dans le comité du Limousin. C’est un foyer universita­ire, il y a les atouts pour évoluer au deuxième niveau national », ajoute Éric Lailavoix. À 20 ans, c’est l’âge des grands projets.

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Photo M. O. - D. P.

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