Le Midol à la lettre
Ils nous font honte
Perdre deux fois à la régulière si près du but, ça fait chier c’est sûr, voir une équipe incapable de mener des attaques placées, c’est parfois désespérant, se faire bouger devant, louper des plaquages, tout cela est pardonnable, on ne peut pas leur faire porter la responsabilité de tout, d’entraîneurs du Top 14 majoritairement frileux, le jeu des Toulon et Montpellier, ça ne fait pas grimper aux arbres et eux les joueurs sortis de leurs clubs, ils sont incapables de hausser le rythme, incapables d’envisager d’autres stratégies sur un terrain, de prendre le jeu à leur compte, comme si on nous les avait lobotomisés, à croire qu’ils ont une intelligence limitée. Tout ça on le savait, on le voit à chaque sortie jusque-là j’accepte, avec les autres supporters, je pleure à chaque match le rugby d’évitement de redoublement de passes (des passes pas dans les chaussettes ni au deuxième étage)… Mais le reste, ce qu’on lit de leur comportement en sortie c’est pire que tout, c’est la honte d’une équipe nationale, un comportement de petits joueurs trop bien payés, mais assez pour ressembler à certains joueurs de foot, un comportement de mecs des cités, des bons à rien mais prêts à tout dès qu’ils voient un C... La honte soit sur vous si c’est vrai, mais je n’ai plus trop d’espoir de lire le contraire, vous vous êtes fait gauler comme des merdeux, on vous a fait descendre de l’avion… je n’y crois pas, moi pour porter le coq sur la poitrine, j’aurais marché jusqu’à Notre Dame de la Garde avec des pois chiches dans les chaussures !
Si vous êtes des hommes vous savez ce qu’il vous reste à faire, l’honneur d’un homme c’est d’assumer, de dire la vérité et de se dire qu’on n’est pas digne de porter un maillot. Tristement votre, Pierre REFREGIER
Les comportements ont changé
Passionné, actif du rugby et lecteur du midol depuis 1976, je suis l’évolution du rugby, de l’école de rugby rurale jusqu’au monde professionnel !
Soit 42 ans, de vestiaires, de terrain, de TV, et de Midol. Depuis 1998, le professionnalisme (fait pour les Anglo-Saxons) a changé les comportements, mentalités, l’arbitrage, les médias, les salaires, etc. Maintenant avec les contrats joueurs, entraîneurs, manager, dès qu’il y a séparation (à l’inverse d’un ouvrier d’usine) nous parlons de milliers d’euros ! À l’époque (30 ou 40 ans en arrière) un joueur qui avait fait des « boulettes graves » était mis au bord, maintenant, avec les contrats peut-on le faire ? La société dirigeante a tout transformé, aseptisé ; individualisé tous les gens, les sportifs, etc. Depuis 1998, chacun maintenant ne pense qu’à sa carrière, son nombril, son contrat, son image ! Lorsqu’on « transforme » des moutons individuels toute la semaine, comment devenir en 80 minutes une meute de loups ? L’individu, maintenant ne peut plus s’exprimer, dire ce qu’il pense, on prend des gentils joueurs, et donc personne n’a le droit de sortir du plan de jeu, les « fortes têtes » font peur ! Le temps passe, et tous les passionnés « meurent » devant l’échec du système ! (pouvez vous donner les salutations à M. Jacques verdier, merci). Jean-Luc VALENTY
Mes quatre vérités
Mes quatre vérités pour « le staff » et les joueurs dits « professionnels » :
- Le jeu se nomme footbal-rugby (victoire de l’Irlande grâce au drop de Sexton à la dernière seconde). Proposition : utiliser enfin le drop lors du match…
- Trop de fautes sont commises par les joueurs dans le cours du jeu. Proposition : participations et répétitions de stages arbitraux (connaisssances et applications des règles) - Marquer un essai, parfois la réalisation se joue à quelques centimètres. Proposition : des séances d’essais (ateliers de plongeons, de glissades sur plusieurs types d’attitudes, de mouvements finaux)…et permettre ainsi la reprise de la confiance.
- Changer l’équipe de l’entame du match par celle de la seconde période. Proposition : conservons « Monsieur Guirado » et comparses pour la seconde période de la rencontre (tactique de « redynamisation »).
Des choses simples à appliquer pour espérer renouer avec la victoire. Alain BAQUIÉ
Génial « Bernie »
En page 2 du dernier Midol, dans l’interview de Jupiter Laporte, à la fois président de la Fédération, sélectionneur-entraîneur de l’EDF (comprenne qui pourra !), notre Bernie bien-aimé déclare sans sourciller semble-t-il, que notre
équipe nationale « est constituée de joueurs qui ne sont pas toujours titulaires en club, ou qui ne sont
pas les choix premiers de leurs entraîneurs » ! Ubu viens à notre secours ! Kafka protège-nous ! Je résume avec la plus grande des humilités la pensée profonde de ce génial bateleur : les remplaçants ou les seconds choix en club ont plus de chance d’être sélectionnés que les titulaires ! C’est magnifique. Courage, fuyons ! On va se refaire en battant l’Italie qui est du niveau du Tournoi B, enfin espérons-le. Et pendant ce temps-là tonton Brunel, dont l’humour n’a d’égal que l’enthousiasme qu’il affiche, tire les oreilles de quelques garnements qui ont eu l’outrecuidance de se fourvoyer dans une troisième mi-temps quelque peu avinée. Non mais ! Laurent BORREANI