LA DERNIÈRE MARCHE
MALMENÉS À CHAQUE FOIS À CHACUN DE LEUR VOYAGE À PIERRE-ANTOINE, LES HOMMES DE SIMON MANNIX CHERCHERONT À NE PAS REPARTIR BREDOUILLE DU TARN.
Les voyages forment la jeunesse et remplissent les valises. Et depuis leur retour en Top 14, celui qui mène à Castres n’est pas vraiment une franche réussite pour les Palois. Et quelle que soit la compétition. À chaque fois, la Section est repartie bredouille de Pierre-Antoine. Trois matchs, trois cuisantes défaites ! Et la statistique est encore plus sévère pour les Béarnais si l’on remonte le temps. Depuis 2001, c’est sept revers en sept rencontres ! Oui mais, en cette année 2018, ce n’est plus la même Section qui s’avance dans le Tarn. Les hommes de Simon Mannix semblent avoir franchi un palier en déplacement. La victoire à Gloucester, chez un des cadors du championnat anglais, lors de la dernière journée de la phase de poule en Challenge Cup a décomplexé la Section, qui a enchaîné par deux succès probants à Brive et au Stade français en Top 14.
Les revoilà scotchés à la 7e place, aux portes du Top 6. Un bon résultat en terre tarnaise les propulserait véritablement dans la course aux phases finales, d’autant plus qu’en suivant ils reçoivent La Rochelle et se rendront à Clermont. Le printemps pourrait s’annoncer radieux.
« Nous avons envie de rêver plus grand mais continuons à travailler sereinement », glissait cette semaine sur Rugbyrama.fr, le capitaine Julien Pierre qui comme la star Conrad Smith, vit sa dernière campagne.
« Nous avons franchi une étape face au Racing, ce qui nous permet d’avancer un petit peu plus mais il reste beaucoup de match avec encore deux ou trois gros morceaux à bouger. » Justement le CO est l’archétype de l’équipe capable de contrer la Section paloise, notamment grâce à un paquet d’avants puissant. Si Pau a énormément progressé dans ce secteur, Julien Pierre et ses partenaires souffrent parfois face aux équipes très denses physiquement comme peuvent l’être Montpellier, Toulon ou Castres. Seulement, ils savent souvent contourner le problème en écartant le jeu. S’ils y parviennent samedi soir, alors ils ne devraient pas être loin d’un nouveau coup d’éclat et le Top 14 les prendra définitivement au sérieux.