DE PHASE FINALE
C’est bien connu, toutes les bonnes choses ont une fin. Après la belle série de quatre victoires consécutives, l’USC n’a pas réussi la passe de cinq à Bayonne, les hommes du président Calamel se sont largement inclinés et restent, à ce jour, à la place de premier relégable. Après ce revers bayonnais (26-52), on remet donc le bleu de chauffe dans la maison carcassonnaise en vue de la réception d’Aurillac. « Le match de Bayonne est derrière nous. Il fallait passer à autre chose et se reconcentrer sur notre objectif principal qui est le maintien. Le problème à résoudre est Aurillac. Comme chaque match à domicile, il faut concrétiser ce rendez-vous par une victoire. À six journées de la fin du championnat, on ne peut plus gaspiller de joker à domicile. De plus, si on vient à s’imposer face à Aurillac, il y a la possibilité de prendre la quatorzième place dans l’hypothèse d’un faux pas de nos adversaires directs. En quelque sorte, ce match a un air de phase éliminatoire », soutient Mathieu Cidre, le responsable des avants.
25 SEPTEMBRE 2010 : LE JOUR DE GLOIRE DE BENOÎT LAZZAROTTO
Bien installé à la dixième place, à neuf longueurs de son rival du soir, Aurillac est, à ce jour, plus que maître de son destin pour prolonger son bail au sein du second niveau professionnel. C’est avec un esprit totalement libéré et sans la moindre pression que le club phare du Cantal vient fouler la pelouse de Domec. « Les équipes du milieu de tableau sont les plus redoutables. Aurillac est une équipe qui n’a plus rien n’a perdre. Elle a presque assuré son maintien. Une nouvelle fois, nous allons avoir du pain sur la planche », fait remarquer le plus ancien du groupe, avec le capitaine, Joël Koffi, l’ailier Benoît Lazzarotto.
Justement, le 25 septembre 2010, lors de la venue d’Aurillac au pied de la cité, l’ailier natif de Pontarlier avait illuminé la pelouse d’Albert-Domec en inscrivant un mémorable quadruplé pour une très flatteuse victoire de 30 à 6. « On me parle très souvent de ces quatre essais inscrits face à Aurillac. J’en suis même étonné, ajoute l’intéressé. J’inscris quatre essais mais j’ai eu beaucoup de chance. Le premier, je suis Photo Stéphanie Biscaye à la conclusion d’une attaque classique, le deuxième sur une passe au pied, le troisième sur un ballon poussé au pied, le dernier, je suis décalé et je n’ai plus qu’à conclure. Sur ce match, je touche à peine cinq ballons. Ce match a marqué ma carrière et aussi ma vie, car la veille de la rencontre, j’ai fait connaissance d’une jeune fille qui est maintenant devenue ma femme. C’est un bon souvenir qui appartient au passé. Ce soir, je ne souhaite pas inscrire quatre essais, mais tout simplement gagner le match. Afin de conforter notre espoir de maintien. »