INARRÊTABLES
EUPHORIQUE À AIMÉ-GIRAL, LES SANG ET OR SE SONT OFFICIELLEMENT QUALIFIÉS EN PHASES FINALES EN ROULANT SUR BIARRITZ.
Décidément, il ne fait pas bon être un club basque cette saison à Aimé-Giral. Auteure d’un véritable festival en ouverture du championnat contre Bayonne (66-6) au mois d’août dernier, l’Usap a récidivé jeudi soir contre le Biarritz olympique. Une victoire parfaite, un récital offensif, pour une nouvelle démonstration de force signée Lifeimi Mafi et consorts. Ménagés à Nevers la semaine précédente, les Catalans n’ont fait aucun cadeau au BOPB. Dans son antre d’Aimé-Giral, la formation du trio Lanta-Arlettaz-Freshwater a confirmé une fois encore son état de forme euphorique à quelques semaines des phases finales. Trois ans après leur dernière participation justement, les Catalans ont composté définitivement leur billet pour la quête du Top 14 grâce à ce succès bonifié. La locomotive Perpignan est plus que jamais lancée, difficile d’imaginer quelconque formation faire dérailler les leaders du championnat désormais. La marche était beaucoup trop haute pour les Biarrots lors de cette 26e journée de Pro D2. Malgré un gros banc, les hommes de Gonzalo Quesada ont trop rapidement baissé pavillon Photo M. Clementz devant les assauts destructeurs de la meilleure attaque du championnat. Comme cinq autres équipes cette saison sur la pelouse perpignanaise, le BOPB n’a pas inscrit le moindre point en seconde période.
ARLETTAZ : « JE SUIS TRÈS FIER »
Trop vite, trop fort… ce match à sens unique ne souffre d’aucune imperfection dans les rangs usapistes. « C’est une très belle soirée », a résumé Patrick Arlettaz au coup de sifflet final. « C’était un rendez-vous pour Perpignan, je suis très fier, autant offensivement que défensivement. Sur tous les compartiments du jeu en fin de compte. J’ai tendance à souvent faire mon rabat-joie, mais aujourd’hui (jeudi, N.D.L.R.), je ne peux qu’être pleinement satisfait », a poursuivi l’entraîneur des trois-quarts. « Le risque ? C’est de se croire déjà arrivés à quatre journées de la fin. Il nous reste encore deux ou trois victoires à aller chercher pour s’offrir quelque chose de bien à domicile en fin de saison », prévient, quant à lui, le troisième ligne Karl Chateau. Malgré ce nouveau coup d’éclat, c’est prudents que les Sang et Or se dirigent vers les échéances capitales du printemps. Celles qui pourraient offrir à l’Usap des retrouvailles tant attendues avec l’élite du rugby français.