Midi Olympique

REVANCHE ET BONUS !

BATTU À L’ALLER, À DOMICILE, FACE À L’AVIRON, NEVERS A EU SA REVANCHE VENDREDI SOIR, BONUS OFFENSIF EN POCHE.

- Par Pablo ORDAS

Celle-là, ils ne l’oublieront pas ! Ni les joueurs, ni le staff, ni la chambrée de supporters venus encourager leur équipe, qui ont su se faire entendre dans la tribune nord, pendant et à la fin du match. Pour son premier match de l’histoire à Jean-Dauger, Nevers l’a emporté. Historique. De quoi donner le sourire à Xavier Péméja, entraîneur de l’Aviron entre 2005 et 2008, désormais manager de l’USON qui savourait : « On l’avait fait à Colomiers, on le fait ici. C’est super pour le groupe, le club, la ville de Nevers. C’est la première année que Nevers est au haut niveau et démarrer son histoire par une victoire à Bayonne… J’ai 57 ans, je n’avais jamais gagné à Bayonne de ma vie. Il a fallu que j’attende tout ce temps. C’est fabuleux pour l’histoire du club.» Frustrés par le match aller et une défaite 18-27 au stade du Pré Fleuri, ses joueurs ont su se nourrir du passé pour l’emporter vendredi soir. « Nous étions énormément déçus du match aller, déjà. Puis, on l’a préparé toute la semaine en pariant qu’on allait gagner à Bayonne poursuivai­t l’ancien coach de Montauban ! Ce n’est pas évident avec un groupe qui est neuf. Moi, ce qui m’intéressai­t, c’est de voir si ce groupe était capable de résister jusqu’à la fin. Ils l’ont fait… Quand on dit quelque chose et qu’on le fait, pour un groupe, ça prouve qu’il est fort. On a un projet sur les trois ans qui viennent, en comptant celui-là. Je ne fais que leur dire qu’ils font quelque chose d’exceptionn­el. Seulement, il fallait se réveiller un petit peu. »

UN BANC DÉCISIF

Devant au score, 3-0 à la pause, Nevers avait finalement fait le plus dur face au vent. Car malgré un quinze de départ extrêmemen­t jeune (25 ans de moyenne d’âge, 23 si l’on ne regarde que le huit de devant), les remplaçant­s ont su faire basculer la rencontre en leur faveur. « J’avais trois joueurs qui faisaient leur premier match (Colombe, Manevy, Trainor). Les deux arrières de métier étaient blessés, Lucas Blanc a pris le poste. On avait quelques petits doutes mais je savais que mon banc était solide », soulignait Péméja. Solide et finalement décisif pour parvenir à accrocher une victoire, qui plus est, bonifiée, qui va permettre aux Nivernais de préparer leur finale de la semaine prochaine dans les meilleures conditions. « Notre vrai objectif, c’est le match de Dax rappelait Hugo Fabrègue. On sait que si on bat l’USD, on sera maintenu mathématiq­uement. Il nous reste encore une grosse bataille et après, on pourra voir l’avenir plus sereinemen­t.» Mathématiq­uement pas encore assuré, Nevers a toutefois fait, vendredi soir, un grand pas dans la course au maintien avec cette revanche en terre Basque…

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