Midi Olympique

CELA N’A PAS SUFFI

SANS AVOIR À ROUGIR DE LEUR PRESTATION, LES DACQUOIS N’ONT JAMAIS PU DOMINER LES NEVERSOIS.

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L’avenir des Landais s’assombrit. Les troupes de Raphaël Saint-André ne sont pas encore reléguées en Fédérale 1 mais il leur aurait fallu une victoire à Nevers pour se donner une bouffée d’oxygène. Au lieu de cela, l’air se raréfie à la respiratio­n landaise. Dax a pourtant beaucoup tenté en Nivernais, s’appuyant sur une mêlée gaillarde et des lignes arrière véloces et précises.

« Ce n’est pas ce soir que l’on contestera la victoire des Neversois. C’est contre Angoulême et Carcassonn­e que nous aurions dû l’emporter. Ici, mes joueurs ont été courageux. Ils ont réalisé un bon match. On a été pas mal en conquête, on a su les déplacer… Mais on manque de puissance. Face à une telle équipe, c’est insuffisan­t. Ils ont trois-quatre joueurs extraordin­aires. Nous, il nous faut créer énormément d’énergie pour faire du jeu alors que quand je vois certains mecs en face, dès qu’ils prennent le ballon… »

LA CROIX DE SAINT-ANDRÉ

Admiratif et dépité, le manager dacquois tentait de se rattraper à la moindre branche. « Y croire encore ? Nous comptons 11 points de retard sur le quatorzièm­e (en fait, toujours 10 points sur Aurillac, N.D.L.R.). Il nous faudrait gagner les trois derniers matches et que tout tourne en notre faveur. Notre destin, nous l’avions entre nos mains il y a trois semaines. » Soulignant cela, Saint-André a quasiment fait une croix sur la survie de l’USD dans cette division, même s’il reste un mince espoir, très mince. Être, c’est le RC Vannes qui l’a été vendredi soir face à Colomiers, étouffé, asphyxié d’entrée. Deux essais de belle facture en moins de dix minutes pour la confiance (merci Kevin Bly !) et la possibilit­é ensuite de dérouler dans une confiance totale. Deux pénalités (22e, 27e) d’un Christophe Hilsenbeck inspiré pour atteindre la pause avec un 20-0 qui sonnait déjà comme une claque. Et Colomiers alors ? Peu et pas grand-chose. De l’envie certes, de la volonté, mais face à un mur, que faire ?

Bis repetita en seconde période. Le coup de grâce avec l’essai de Jones (44e), Colomiers fait illusion, mais la cerise sur le gâteau est pour Burgaud à quatre minutes de la sirène. Deux pénalités d’Hilsenbeck pour faire bonne figure. Au final 37-0. Lourd, cinglant, humiliant. Être (Vannes)… ou ne pas être (Colomiers). Fermer le ban.

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