TANT QU’IL Y A DE LA VIE….
ON NE DONNE PAS CHER DE LA PEAU DES DACQUOIS EN CETTE FIN DE SAISON. IL LEUR RESTE TROIS MATCHS POUR RÉUSSIR L’IMPOSSIBLE ET CELA COMMENCE PAR LA RÉCEPTION DE BÉZIERS.
Les enjeux
L’équipe de Dax, depuis ses deux défaites à domicile contre Soyaux-Angoulême et Carcassonne, voit arriver le couperet de la relégation de manière presque irréversible. D’autant plus que ses concurrents directs ne connaissent pas de trous d’air. Il ne reste que trois matchs pour éventuellement rattraper Aurillac et ses 10 points d’avance… La mission est quasi impossible, surtout avec une équipe de Béziers en pleine forme qui se présente dans les Landes. Avec quatre victoires et un nul sur leurs cinq derniers matchs, les Biterrois semblent lancés pour assurer leur qualification au détriment des Dacquois enlisés dans la défaite
Le duel
Les deux équipes comptent dans leurs rangs deux demis de mêlée de caractère. Le capitaine dacquois, Arnaud Pic a pris une nouvelle dimension cette année avec les galons du capitanat. Cela a assagi son jeu et mis en exergue ses qualités de meneur d’hommes. Pour autant, il reste un danger permanent avec 7 essais inscrits en 24 matchs. Coté biterrois, le poison s’appelle Joshua Valentine. L’international australien est lui aussi doté d’un gros caractère. Ses 23 matchs témoignent de la place qu’il a dans le système biterrois cette année. Le premier, s’étant engagé à Béziers la saison prochaine, retrouvera peut-être le second…
La clé
Le staff biterrois a choisi de faire tourner un peu son effectif pour ce match. La clé pourrait venir du niveau d’investissement des joueurs héraultais alignés. Si la machine biterroise a du retard à l’allumage, nul doute que l’énergie du désespoir, coté dacquois, fasse des miracles et entretienne l’espoir, même nanoscopique…