PAS DE BLAGUES !
LE MAINTIEN EN PRO D2 PASSE PAR UNE VICTOIRE FACE À UNE ÉQUIPE DU MORBIHAN QUI N’A BESOIN, ELLE, QUE D’UN POINT.
Àl’heure où votre bihebdomadaire préféré sera dans les kiosques, peut-être que les dés seront jetés, qu’Aurillac et Vannes seront sauvés. Mais le sport est ainsi fait que nul pronostic, nulle statistique n’a de valeur avant qu’un match soit terminé. Alors, avant de savoir si Dax s’est pris les pieds dans le tapis face à Béziers, Aurillac doit se concentrer sur Vannes avec un seul objectif en tête : la victoire. Dix longueurs d’avance à trois journées de la fin, mathématiquement rien n’est fait et ce n’est pas le très pragmatique Thierry Peuchlestrade qui dira le contraire : « Dans ma tête, je sais qu’il faut gagner ce match. Je sais que nous ne sommes pas encore sortis d’affaires à trois journées de la fin. Dans ce contexte-là, c’est donc encore un match sous pression que l’on va jouer. »
La semaine dernière, le Stade aurillacois avait laissé pas mal de joueurs à la maison. Rotation pour les uns, repos pour les autres, aucun risque n’a été pris pour mettre tous les atouts de son côté pour la réception de Vannes. « Cette équipe a validé son billet de maintien en Pro D2. Ils vont venir complètement décomplexés et quand on connaît la qualité de cette équipe, il faut non seulement les prendre au sérieux mais se méfier de tout ce qu’elle peut entreprendre. » Alors, comme il vaut mieux prévenir que guérir, on rappellera que l’an dernier, Vannes était venu chercher le bonus défensif après la sirène (24-22) mais avait causé mille problèmes aux Aurillacois durant toute la rencontre.
« ON JOUE L’AVENIR DU CLUB »
Un contexte pesant mais auquel les Aurillacois sont habitués depuis le début de saison. « Ce sont aux joueurs de prendre conscience que, sur ce match, sur cette fin de saison, on joue l’avenir du club. Il faut valider ce maintien dès ce week-end sans attendre le dernier moment. Bien sûr que l’enjeu ne doit pas tuer le jeu mais l’objectif est clair. » D’ailleurs, Thierry Peuchlestrade invite grandement les supporter, le public à venir manifester son soutien pour contribuer lui aussi au maintien.
Dans ce championnat très relevé, d’année en année, Aurillac poursuit son bonhomme de chemin tant bien que mal. Un «Yo-Yo» permanent entre la joie d’une qualification, la solitude d’un ventre mou ou les secousses d’une zone rouge. Il reste trois matchs aux Cantaliens pour rester dans l’élite du rugby professionnel français. Et il vaudrait mieux valider une victoire vendredi, bonifiée serait encore mieux. Car après Vannes, c’est un déplacement à Grenoble puis la réception de Mont-de-Marsan qui s’annoncent. Alors s’il vous plaît : pas de blagues !