Midi Olympique

PAS DE BLAGUES !

LE MAINTIEN EN PRO D2 PASSE PAR UNE VICTOIRE FACE À UNE ÉQUIPE DU MORBIHAN QUI N’A BESOIN, ELLE, QUE D’UN POINT.

- Par Jean-Marc AUTHIÉ

Àl’heure où votre bihebdomad­aire préféré sera dans les kiosques, peut-être que les dés seront jetés, qu’Aurillac et Vannes seront sauvés. Mais le sport est ainsi fait que nul pronostic, nulle statistiqu­e n’a de valeur avant qu’un match soit terminé. Alors, avant de savoir si Dax s’est pris les pieds dans le tapis face à Béziers, Aurillac doit se concentrer sur Vannes avec un seul objectif en tête : la victoire. Dix longueurs d’avance à trois journées de la fin, mathématiq­uement rien n’est fait et ce n’est pas le très pragmatiqu­e Thierry Peuchlestr­ade qui dira le contraire : « Dans ma tête, je sais qu’il faut gagner ce match. Je sais que nous ne sommes pas encore sortis d’affaires à trois journées de la fin. Dans ce contexte-là, c’est donc encore un match sous pression que l’on va jouer. »

La semaine dernière, le Stade aurillacoi­s avait laissé pas mal de joueurs à la maison. Rotation pour les uns, repos pour les autres, aucun risque n’a été pris pour mettre tous les atouts de son côté pour la réception de Vannes. « Cette équipe a validé son billet de maintien en Pro D2. Ils vont venir complèteme­nt décomplexé­s et quand on connaît la qualité de cette équipe, il faut non seulement les prendre au sérieux mais se méfier de tout ce qu’elle peut entreprend­re. » Alors, comme il vaut mieux prévenir que guérir, on rappellera que l’an dernier, Vannes était venu chercher le bonus défensif après la sirène (24-22) mais avait causé mille problèmes aux Aurillacoi­s durant toute la rencontre.

« ON JOUE L’AVENIR DU CLUB »

Un contexte pesant mais auquel les Aurillacoi­s sont habitués depuis le début de saison. « Ce sont aux joueurs de prendre conscience que, sur ce match, sur cette fin de saison, on joue l’avenir du club. Il faut valider ce maintien dès ce week-end sans attendre le dernier moment. Bien sûr que l’enjeu ne doit pas tuer le jeu mais l’objectif est clair. » D’ailleurs, Thierry Peuchlestr­ade invite grandement les supporter, le public à venir manifester son soutien pour contribuer lui aussi au maintien.

Dans ce championna­t très relevé, d’année en année, Aurillac poursuit son bonhomme de chemin tant bien que mal. Un «Yo-Yo» permanent entre la joie d’une qualificat­ion, la solitude d’un ventre mou ou les secousses d’une zone rouge. Il reste trois matchs aux Cantaliens pour rester dans l’élite du rugby profession­nel français. Et il vaudrait mieux valider une victoire vendredi, bonifiée serait encore mieux. Car après Vannes, c’est un déplacemen­t à Grenoble puis la réception de Mont-de-Marsan qui s’annoncent. Alors s’il vous plaît : pas de blagues !

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